« Moins d’un an après son élection à la tête de la FECAFOOT, Samuel Eto’o présente tous les signes d’un dictateur sous les tropiques. Car toutes les dictatures se ressemblent :
1) Au depart, porté par le soutien populaire, ils disent qu’ils viennent libérer le peuple. Eto’o disait qu’il vient restaurer la transparence et la bonne gouvernance.
2) Ils s’entourent d’un groupe de courtisans qui ne jurent que par lui. Incapables de lui porter la moindre critique. Nomination de personnages controversées: Ernest Obama, Francis Bonga et autre…
3) Il s’arrange à installer ses hommes de main à tous les lévriers de contrôle des finances et la sécurité. Les marchés et contrats passés entre copains. Le nouvel entraîneur choisi par lui.
4) Il fait beaucoup de cadeaux à ses fidèles. Ici augmentation des frais pour les membres du comité exécutif.
5) Il modifie les textes pour rester le plus longtemps au pouvoir. Cette fois ci non plus au nom de la libération mais pour la stabilité. Résolution n13 de l’assemblée générale de la FECAFOOT pour l’augmentation de son mandat.
6) Tous ceux qui s’opposent à ses idées sont exclues. Guibai Gatama en est l’exemple.
7) On engage des poursuites judiciaires contre les anciens gouvernements car on craint qu’ils veuillent nous renverser: Abduraman Baba Hamadou, Tombi A Roko ou encore Seidou Bombo Njoya .
On ne peut se battre dans ce pays pour faire respecter la démocratie, la constitution, les lois de la République et on accepte qu’un individu fusse t’il Samuel Eto’o viole en permanence les textes.
Se battre contre la dérive autoritarisme et dictatoriale de Samuel Eto’o doit désormais être un devoir pour tout démocrate. Car toutes les dictatures se ressemblent. Et elles doivent être combattues.
Mais la dérive dictatoriale intervient également quand le dictateur a peur de quelque chose, de l’avenir. Il panique. Ses décisions deviennent donc folles ( nous y reviendrons).
Boris Bertolt»