Dans l’opinion publique camerounaise, sa voix compte. Le journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt s’est prononcé sur le bras de fer en cours entre Samuel Eto’o et son ministre de tutelle sur le sort du sélectionneur de l’équipe nationale. La loi est du côté de Samuel Eto’o selon le journaliste.
Je vais faire court. Je n’approuve certainement pas tout ce qui se fait au niveau de la FECAFOOT. C’est tout à fait normal. C’est la démocratie, ma liberté et mon droit le plus absolu.
Mais cela ne devrait pas m’empêcher d’être honnête. Honnête en vers ma confiance, honnête en vers convictions et honnête en vers les luttes auxquelles je suis engagé au quotidien pour les droits de l’homme et la démocratie au Cameroun.
On ne peut pas vivre dans un pays où n’importe quel quidam qui bénéficie d’une position de pouvoir peut unilatéralement décider de ne pas respecter la loi. Ce n’est pas normal. Ce sont ce type de comportements qui génèrent du mépris envers les institutions et même constituent les ressorts sous terrains du chaos. Et un chaos que nous craignons tous actuellement au Cameroun.
Les textes 2014 sont clairs. Le coach est nommé par la FECAFOOT. Le coach n’est pas nommé par le ministre des sports Kombi Mouelle. Il est nommé par le président de la FECAFOOT : Samuel Eto’o.
Dès lors on ne peut pas reprocher à Samuel Eto’o de vouloir assumer ses responsabilités. La loi c’est la loi et elle mérite d’être appliquée jusqu’à ce qu’elle soit changée. On peut ne pas aimer Samuel Eto’o mais on ne peut pas accepter que des individus s’arrogent en permanence le pouvoir de violer la loi. Dans une République les lois sont faites pour être respectées. Et tout citoyen à le devoir de s’y conformer. Si la loi indique qu’il revient à Samuel Eto’o de nommer le coach des lions indomptables, qu’il en soit ainsi. Jean Jacques Rousseau écrivait : « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite n’est que liberté ». Soyez des hommes libres, respectez la loi.