A 73 ans, amortis par la maladie et le poids de l’âge, cible du TCS, le ministre des enseignements secondaires est sur le point d’engager une nouvelle forfaiture dans les affections des chefs d’établissement scolaires.
Aquelques semaines de la rentrée scolaire de 2015-2016, les Camerounais ont les yeux rivés vers le ciel espérant un éventuel remaniement ministériel qui pourra les débarrasser de Louis Bapes Bapes dans le département très sensible de l’éducation dans notre pays.
Dans les médias privés nationaux, le compte à rebours d’une rentrée scolaire 2015-2016 laisse les populations sans voix devant les dénonciations graves sur la vaste corruption qui sévit dans ce département ministériel. En ce moment le phénomène d’achat des postes de responsabilités dans les établissements scolaires s’avère inquiétant.
Rien ne se cache plus désormais, parce que l’entourage du ministre est assurément persuadé d’un impossible réaménagement du gouvernement compte tenu de la situation sécuritaire dans le pays. Un tour dans les couloirs du cabinet du chef de département vous permettra de comprendre, l’ampleur de cette gangrène qui a du mal à retenir l’attention de la Commission Nationale Anticorruption.
Qui est ce qui explique le fait que le président de la République laisse s’enliser cette situation alors que le Minesec reste un département ministériel qui assure l’avenir de la jeunesse. Dans les chaumières, la situation est préoccupante et cela crée la révolte, les postes de proviseurs, censeurs, intendants, inspecteurs pédagogiques, délégués régionaux, départementaux s’achètent à coût des millions FCFA et selon
l’importance du poste sollicité. Les plus offrants sont traités dans la meilleure manière dans les capitales régionales du pays, les mieux nantis se taillent la part du lion entre Yaoundé – Douala le tout couronné par des prévisions d’affaires de 03 milliards FCFA en direction du château d’Etoa-Meki quartier de résidence du ministre Louis Bapes Bapes.
Entre 15H et 18H chaque vendredi, on remarque l’affluence des responsables des établissements dans certains directions du MINESEC. Chacun se bat à son niveau pour protéger son poste pendant que d’autres se battent becs et ongles pour décrocher les nominations.
Bapes Bapes et ses démêlées judiciaires Arrêté le 31 mars 2014 par les éléments de la police judiciaire de Yaoundé, l’ancien DG de la Magzi avait été mis sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui le même jour puis relâché le lendemain. Une énigme personne qui a traumatisé la justice camerounaise et les Camerounais dans sa puissance de se tirer très facilement des griffes du rapace.
Accusé de détournement des deniers publics de l’ordre de 2,5 milliards FCFA au Minesec entre 2006, 2007, 2008, ses coaccusés méditent actuellement leur sort à la prison centrale de Kondengui et plaident non coupables. D’autres relaxés purement et simplement sont passés de vie à trépas alors, qu’ils pouvaient bien éclairer la justice sur le sujet.
Bapes Bapes avait été libéré sur haute instruction du chef de l’Etat pour la simple raison, qu’il était en fonction. Est-ce pour cette même raison que Paul Biya n’arrive pas à remanier ou bien se débarrasser de lui ?
Pourquoi le conserve t-il au MINESEC alors que les soupçons de mal-gouvernance font couler beaucoup d’encre et de salive ?
Où sont passées les primes des enseignements cette année ? Les frais de correction des examens officiels qui ont été payés en pointillées.