Ferdinand Ngoh Ngoh tente d’empêcher l’arrestation d’un de ses amis condamné par la justice internationale

Il tente d'empêcher l'arrestation de FADOUL MICHEL

Fri, 18 Nov 2022 Source: Boris Bertolt

Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République est simplement un voyou. Jamais dans l’histoire du Cameroun un haut fonctionnaire n’avait autant bafoué les règles les plus élémentaires de l’administration. Jamais un secrétaire général de la présidence de la République n’avait autant la justice. Et jamais dans l’histoire du Cameroun un individu n’avait autant remis en cause les accords de coopération judiciaire.

Rappelons d’abord dans un premier temps que le Cameroun est tenu de se conformer aux décisions de justice rendues par les instances internationales auxquelles il adhère et celles avec les États dont il entretient une coopération judiciaire.

Il se passe que depuis 2020, la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’OHADA a condamné FADOUL MICHEL dans l’affaire qui l’oppose à la société de transport OMAÏS KASSAM. L’ordonnance rendue le 22 juillet 2020 par le Premier President de la Cour Suprême du Cameroun rend cette décision exécutoire.

Mais très vite l’homme à la punk écrit au ministre de la Justice, Laurent Esso pour demander la non exécution de cette décision d’une juridiction internationale à laquelle le Cameroun a adhéré.

Au Cameroun un mandat d’arrêt contre Farouk avait été émis.

Voyant que Laurent Esso s’apprête à faire exécuter la décision de justice, l’homme à punk lui fait de nouveau savoir en mai 2022 que Paul Biya a demandé de ne pas exécuter cette décision.

FAUX, ARCHI FAUX ET IMPOSSIBLE. Car le 23 mai 2022, Paul Biya se repose après être revenu d’un séjour Suisse le 19 mai 2022. Soit la veille du 20 mai 2022. Paul Biya ne pouvait pas avoir le temps de s’intéresser à ce genre de choses.

L’homme à la punk qui a reçu de l’argent de son ami FADOUL MICHEL dit au Garde des Sceaux que Paul Biya a demandé que cette décision ne soit pas respectée. Impossible encore parce que Paul Biya qui a 60 d’administration ne peut pas donner une instruction de violation d’une décision de justice internationale à laquelle il a accepté que son pays adhère. Surtout que ça ne touche même pas son pouvoir.

C’est un seul homme qui en est l’auteur: l’homme à la punk, Ferdinand Ngoh Ngoh.

L’homme à la punk a lui même refusé d’être auditionné par la justice dans le cadre de la gestion des fonds Covid 19. Pour qui se prend ce type? Un État c’est un État. L’Etat ne peut pas être pris en otage par des voyous qui transforment le pays en jungle pour leurs intérêts.

Rappelons que l’article 181-1 du code pénal punit d’un emprisonnement de un à cinq ans , celui qui refuse de faire exécuter une décision de justice devenue définitive.

En fait ces gens sont simplement des prisonniers ambulants. Mais toute chose a une fin. Même Al Capone le plus grand bandit de l’histoire des États Unis a été arrêté. El CHAPO celui qui a bâti le plus grand cartel au monde est en prison.

Auteur: Boris Bertolt