L'un des plus anciens rois du Cameroun Fo'o sokoudjou Mboda vient de réagir par rapport au décès de son homologue roi de Founbam, le sultan Ibrahim Mbombo Njoya décédé il y a quelques jours. Dans une sortie en hommage à son ami, le roi des Bamendjou demande à l'âme de son homologue de transmettre un message aux autres souverains décédés: "là-bas tu salues ceux avec qui nous étions, fo'o Seidou njimouluh njoya, fo'o kamka, fo'o kakeu , fo'o Neyum, fo'o Takoukam, fo'o Fotso, fo'o Fotué, fo'o djounctu, fo'o Dada, fo'o kemayou, fo'o Douala manga Bell, fo'o Abega martin, fo'o Alim garga hayatou, fo'o Victor mukete … Dis leur que je suis toujours là où ils m'avaient laissé, je me débrouille avant que ça ne me laisse pas a marcher sur le trait qu'ils avaient tracés avant de partir et que je ne vais jamais tourner leur derrière", peut-on lire dans la publication que vous propose la rédaction de CamerounWeb.
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"Oui n'importe qui partira comme il était venu et c'est a chacun de faire comme le rang de son deuil sera long ou court!
Voilà qu'un baobab est tombé a foumban, fo'o Mbombouo njoya a tourné son dos pour cogner son peuple jusqu'à partir sans dire au-revoir!!! Où en partant comme ça tu as fini ta part de travail que dieu t'avait envoyé de travailler au dessus de la terre, où tu as travaillé jusqu'à c'était bon où c'était mauvais, chacun travaille que sa quantité. Tu vas partir avant d'arriver et connaître avec le dieu qui t'avait crée .
Comme les dieux de nos ancêtres ont mis, moi aussi j'ai accepté. Fo'o, marche doucement tu part toi et que les dieux de nos ancêtres t'ouvrent la route. Si c'est vraiment la vérité qu'on arrive là-bas on se voit, tu arrives tu salues ceux avec qui nous étions, fo'o Seidou njimouluh njoya, fo'o kamka, fo'o kakeu , fo'o Neyum, fo'o Takoukam, fo'o Fotso, fo'o Fotué, fo'o djounctu, fo'o Dada, fo'o kemayou, fo'o Douala manga Bell, fo'o Abega martin, fo'o Alim garga hayatou, fo'o Victor mukete,… qui se sont déjà jetés devant. Dis leur que je suis toujours là où ils m'avaient laissé , je me débrouille avant que ça ne me laisse pas à marcher sur le trait qu'ils avaient tracés avant de partir et que je ne vais jamais tourner leur derrière. Arrivé, tu leurs dis comment le dernière est resté et comment tu as laissé le village. Que même si c'est seulement avec la tête du rêve, ils se couchent par terre, ils arrêtent le village avec.
Je lance les mains au peuple de quelqu'un qui est a Foumban, qu'il pleure et simplifie, et tend l'oreille pour attendre la nouvelle là que les dieux de nos ancêtres vont envoyer. Car, ils ne ferment jamais un chemin sans ouvrir un trou. Le gros morceau de bois est encore au feu, même comme il fait semblant de s'éteindre, attiser jusqu'à il ne reste pas s'éteindre entre nos mains".