En réponse aux multiples demandes des Anglophones, autant sécessionnistes que fédéralistes, et aux démarches du CCT par correspondance appuyée d'un magazine montrant les atrocités commises sur le terrain par les forces de La République du Cameroun (LRC), le gouvernement britannique vient d'inviter le Président Paul Biya à se rendre dans les jours qui viennent en Grande Bretagne, de source de la Présidence.
Le chef d'État de LRC Paul Biya est invité à aller exposer face à face sa position sur la crise constitutionnelle provoquée par les Anglophones depuis septembre 2016 et transformée par le régime de LRC en guerre civile très sanglante, et à écouter les solutions de la Grande Bretagne.
Après les États-Unis qui ont déclaré le Cameroun anglophone comme une zone de guerre (communiqué du 13 février 2018 de son ambassade), nous remercions les chancelleries européennes, notamment la Grande Bretagne et l'Allemagne, pour leurs démarches parallèles soutenues par des pressions sur Paul Biya sur la question anglophone, au point de le sortir de sa longue cachette de Mvomeka.
En effet Madame Harriett Baldwin, ministre britannique des affaires africaines, est au Cameroun depuis le 13 février 2018 en mission d'investigation sur la crise anglophone, après avoir remis le courrier de son gouvernement à Paul Biya à travers Dion Ngute, ministre en charge des relations avec le Commonwealth. En refusant de recevoir et envoyant promener la ministre anglaise, afin de lui faire payer son désaccord avec la secrétaire générale du Commonwealth Mme Scotland lui demandant de cesser de conditionner l'exclusion de tout débat sur le fédéralisme à tout dialogue avec les anglophones, Paul Biya continue de se mettre à dos la communauté internationale. Il ne l'a pas laissée se faire recevoir même par son premier ministre anglophone, mais plutôt par un ministre inconnu, ce qui est un affront clair et provocant pour la première ministre britannique Theresa May.
L'Allemagne a donc en même temps dépêché à Yaoundé le 15 février (deux jours après le refus du mort Paul Biya de recevoir Madame Harriett Baldwin) Monsieur Günter Nooke, représentant personnel pour l’Afrique de la Chancelière allemande, lui aussi porteur d'un message d'Angela Merkel sur la crise anglophone.
Car en bon sorcier, Paul Biya passait cyniquement ces dernières semaines à alimenter comme en 2004 des rumeurs sur sa mort, tentant ainsi de détourner l'attention du public national et international des actions terroristes que son armée commet actuellement en pays anglophone.
Nous félicitons, en plus de l'administration américaine, en particulier les actions concertées et énergiques de quatre, sinon cinq femme leaders occidentales, à savoir la Secrétaire générale du Commonwealth Patricia Scotland qui avait demandé à Paul Biya de dialoguer sans condition avec les anglophones après cinq jours de mission de travail d'investigations sur le terrain du 19 au 23 décembre 2017, Madame la ministre britannique des affaires africaines Harriett Baldwin qui est actuellement sur le terrain investiguant sur la crise, son premier ministre Theresa May que Paul Biya a frustrée en ne recevant pas son ministre, Madame la Chancelière allemande Angela Merkel qui a dépêché la délégation conduite par Günter Nooke pour sortir le mort de Mvomeka de sa tombe et l'amener à s'occuper de la crise anglophone et des préoccupations européennes, et enfin certainement la reine d'Angleterre saisie par les anglophones et le CCT et ayant fait pression sur le gouvernement britannique pour convoquer Paul Biya.
Une chose est sûre, les anglais ne sont pas les Doutkeume, et les femmes ne sont pas les hommes.
Ces grandes femmes occidentales ont suffisamment averti Paul Biya et son régime de LRC de stopper le terrorisme sur les anglophones et de dialoguer plutôt avec eux sans condition, en particulier sans la condition excluant du dialogue le fédéralisme. Si elles continuent d'être ignorées, il est certain qu'elles engageront leurs forces en soutien aux anglophones, afin d'en finir avec Paul Biya et son régime.
Car la communauté internationale, marquée par la solidarité entre chancelleries occidentales, n'avalera pas le fait qu'un tyran roi nègre tropical lui tienne tête/ L’exemple de Muammar Kadafi est encore dans les memoires