La crise anglophone dure et continue de faire des victimes.
Ambazonia (anciennement British Southern Cameroons) est une nation ouest-africaine située entre le Cameroun et le Nigéria et actuellement sous occupation par le régime néo-colonial français au Cameroun. Cette occupation est en place depuis le plébiscite déplorable des Nations Unies sur une confédération entre les deux pays en 1961. En tant que territoire du mandat B de l'ONU, les Britanniques ont été chargés de l'amener à l'autodétermination, mais ce n'était pas l'affaire. En 1954, le British Southern Cameroons obtint un statut quasi-semi-indépendant des Britanniques qui l'avaient gouvernée dans le Nigeria oriental après la partition de 1919 et la reconnaissance des frontières internationales en 1922 par la Société des Nations qui devint finalement l'Organisation des Nations Unies en 1945.
Le décret du Cameroun méridional confiait au nouveau gouvernement de E.M.L. Endeley (1954-1959) et à J.N Foncha (1959-1961) tous les pouvoirs administratifs autres que la défense et les relations extérieures qui étaient réservés au gouvernement de Sa Majesté. Comme nous l'avons dit plus tôt, les Britanniques, pour des raisons variées, n'ont pas entièrement compris aujourd'hui. Ils ont décidé d'organiser un plébiscite pour décider de l'avenir du Cameroun méridional (Ambazonia) plutôt que de mener le peuple à l'indépendance totale. Les résolutions et les déclarations de l'ONU ainsi que la pratique des États définissent les paramètres de la décolonisation après la Seconde Guerre mondiale sur la base de l'autodétermination. Les résolutions des Nations Unies dans les années 50 ont présenté le droit à l'autodétermination comme une condition préalable à la jouissance des droits de l'homme et une idée qui mérite le respect de tous les États membres. La Déclaration de 1960 sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (Résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations Unies du 14 décembre 1960) affirmait que l'assujettissement continu et le déni des droits de l'homme entravaient la paix et la coopération mondiales. Ainsi, "Tous les peuples ont le droit à l'autodétermination en vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement leur développement économique et social et culturel". Pourtant, lors d'un plébiscite funeste du 11 février 1961, le Cameroun du Sud fut contraint non pas par choix mais par conception de rejoindre la République du Cameroun, déjà indépendante (le 1er janvier 1960) et entrée à l'ONU en septembre comme une nation indépendante) sur une confédération à décider conformément à l'article 5 de la résolution 1608 du 21 avril 1961;
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Invite l'Autorité administrante, le Gouvernement du Cameroun du Sud et la République du Cameroun à engager des discussions urgentes en vue de finaliser, avant le 1er octobre 1961, les modalités selon lesquelles les politiques convenues et déclarées des parties concernées seront appliquées.
En vertu de ce qui précède, l'avenir du Territoire sous tutelle devait être décidé entre la Grande-Bretagne (Autorité administrante), le Gouvernement de J.N Foncha (Cameroun du Sud) et le Président Ahidjo (de la République du Cameroun déjà indépendante). Un traité a donc dû être élaboré et déposé au Secrétariat de l'ONU en application de l'article 102 (1) et du Statut de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui déclare:
Tout traité et tout accord international conclus par un membre de l'Organisation des Nations Unies après l'entrée en vigueur de la présente Charte seront enregistrés dès que possible auprès du Secrétariat et publiés par lui.
Clairement, cela n'a jamais été le cas puisque la Grande-Bretagne ne s'est jamais présentée à Foumban. Le Cameroun du Sud inexpérimenté et J. N Foncha restèrent seuls pour faire face à la République du Cameroun, déjà indépendante, qui avait à ses côtés des juristes français.
Le fait que la Grande-Bretagne n'ait pas été présente à la conférence tripartite de Foumban rejoint les vues d'une certaine école de pensée selon laquelle les Nations unies ont simplement tendu un piège à la Grande-Bretagne et sont tombées à l'intérieur. Selon cette école de pensée, la Grande-Bretagne était censée préparer son Territoire sous tutelle du Cameroun britannique pour l'autodétermination. L'idée d'un plébiscite était uniquement celle de la Grande-Bretagne, ce qui était contraire au principe de l'autodétermination de l'ONU. L'ONU savait qu'en vertu de la Convention des Nations Unies de 1969 sur les droits des traités, un traité ne pourrait jamais être conclu entre le Cameroun du Sud et la République du Cameroun en raison du fait que le premier n'était pas un état complet.
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En l'absence de traité d'union signé entre le Cameroun du Sud et la République du Cameroun, l'union est devenue illégale dès la naissance.
LA CRISE AUJOURD'HUI
Pendant de nombreuses années, il y a eu des vagues de protestation contre le statut de deuxième classe qui a été imposé aux habitants d'Ambazonia dans le système camerounais. Malgré l'accord formel selon lequel les Ambazoniens conserveraient leurs institutions autonomes dans le cadre de la Confédération, le Cameroun a graduellement poussé et éliminé plusieurs structures essentielles de la société civile, notamment un réseau d'associations parents / enseignants et un système juridique basé sur les libertés.
Après tant d'années de négligence et de marginalisation dans toutes les sphères de la vie, le magma qui bouillait depuis 1961 avec l'annexion d'Ambazonia (la violation flagrante de l'article 47 (1) de la Constitution fédérale, l'assimilation complète d'un peuple en 1984 suite au Décret n ° 001/4 de M. Paul Biya du 4 février 1984, l'imposition progressive de la langue française dans le sous-système anglais de l'éducation et la corrosion du système de Common Law dans l'annexe Ambazonia) a explosé en 2016 en tant qu'avocats et enseignants a dû appeler à une grève industrielle le 21 octobre et le 21 novembre 2016 respectivement. La raison d'être, le retour au système confédéral imposé à Ambazonia par l'ONU de mèche avec la Grande-Bretagne et la France. En réponse à des manifestations pacifiques à l'automne 2016 contre les tentatives de remplacer les systèmes judiciaires et éducatifs ambazoniens par le système colonial français, l'armée camerounaise a utilisé des hélicoptères de combat pour tirer des balles réelles lors des manifestations, pourchassées et exécuté des centaines de manifestants non armés. et détenu plus de mille sommairement et sans accusation. Pour empêcher les gens de dénoncer ces crimes au monde extérieur, le régime néo-colonial français au Cameroun a coupé l'accès à Internet sur l'ensemble du territoire pendant six mois, et ne l'a rendu que par intermittence et à sa discrétion arbitraire.
PRISONNIERS AMBAZONIENS DE CONSCIENCE (APOC)
La population civile arrêtée arbitrairement dans le sud du Cameroun est devenue connue sous le nom de Prisonniers de conscience ambazoniens (APOC). Ce sont de jeunes hommes et femmes arrêtés arbitrairement par le régime de Yaoundé parce qu'ils osent défendre la liberté, la justice et l'égalité. Les manifestants civils arrêtés ont depuis lors été jugés par le tribunal militaire camerounais, ce qui constitue une violation du
? Préambule de la Constitution camerounaise (droit à un procès libre et impartial),
? La Déclaration universelle des droits de l'homme (Le droit à la liberté d'expression - article 19),
? La Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, le droit de réunion pacifique et de manifestation est garanti par l'article 11 de la Charte Africaine et tous les citoyens camerounais doivent être traités de manière égale sans discrimination (Article 2 de la Charte Africaine),
? Communication 266/03 de Kevin Mwanga Gunne dans tout le Cameroun pour «mettre fin au transfert des accusés des provinces anglophones en vue d'un procès dans les provinces francophones»;
? Principes et directives sur le droit à un procès équitable et à l'assistance judiciaire en Afrique Article G (c) "Les tribunaux militaires ne devraient en aucun cas avoir juridiction sur les civils"
Si la plupart de ces actes ont été condamnés par l'ONU, l'UA, l'Union européenne, les organisations internationales et locales de défense des droits de l'homme ou les groupes de défense du procès équitable des accusés (manque d'indépendance, impartialité, compétence et égalité des armes). loin reste silencieux. À ce jour, plus de 1000 personnes ont été arbitrairement arrêtées dans le Southern Cameroons (voir tableau 1 et liste 3). Tant de prisonniers de conscience ne peuvent pas être comptabilisés aujourd'hui et tant sont détenus dans des lieux non divulgués. Un exemple parfait est le cas de SISIKU AYUK TABE et des 48 personnes enlevées au Nigeria le 5 janvier 2018 à l'hôtel Nera à Abuja et rapatriées au Cameroun en vertu de la loi internationale sur le refoulement.
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Les nombreux prisonniers d'opinion ont été inculpés de terrorisme, de sécession, de rébellion, d'incitation à la guerre civile, de propagande mensongère, d'insurrection, etc. en utilisant la loi antiterroriste 2014 la plus contestée du Cameroun et jetés en prison en attendant leur procès. La plupart des procès qui ont été ajournés lors des ajournements jusqu'à très récemment, après 16 mois, le tribunal militaire contrôlé par l'exécutif de Yaoundé ont infligé de lourdes peines de prison à certains prisonniers d'opinion (voir tableau 2)
CONDITIONS DE PRISON
Des prisons encombrées (4856 détenus occupant un espace destiné à 800 personnes)
? Tous les prisonniers de conscience anglophones ne sont pas nourris par le gouvernement camerounais
? Barrière linguistique dans et hors des tribunaux
? Aliénés de familles qui auraient pu assumer le fardeau supplémentaire de nourrir les détenus de conscience
? Mauvaises installations de santé (Wolen Vitalist est mort de la pneumonie en prison en raison d'un manque de suivi)
? Mauvaise hygiène puisque les 4856 détenus partagent moins de 20 trous accroupis
? Tous les prisonniers de conscience d'Ambazonian dorment sur le sol dans des salles à air forcé en raison de la nature surpeuplée de la prison
LIST 3
NAMES OF 409 SOUTHERN CAMEROONIANS HELD IN BUEA PRISON
1. ANKOH SILVANUS
2. FON AKEA THEODDOH
3. TAKIE FEDINAN
4. LEONGA NDIVE
5. DEBA KENNETH
6. NASAKO BESINAL
7. ATABOT FELIX
8. NDASA ALONA
9. ETOUBI FRED
10. OKOMBE PETER
11. BINDA DANNIEL
12. ECHENJO BRIGHT
13. PROMISE ABUERA
14. EBEKU ANDEN MESUMBE
15. CHU FRANKLIN
16. FUH ELVIS JVUA
17. NTAMBONG DENIS NTOUH
18. NGOSONG CLINTON ANUWOH
19. MENDI HARISON
20. ABANA HOZE APHA
21. ACHIFOR MOSES UJAOUTHA
22. ELUMBA SOLIVAN
23. RONARD REGAN NDANMUKONG
24. ndemaze junior
25. ebat jean
26. angoh Davidson
27. bobien tamoan
28. isuma john
29. hans ataji ndifon
30. derrick ndifon akoufei
31. akeve vasco
32. yasi kenedo tuka
33. nkwang evitus ndi
34. njeh douado tembeng
35. seimedore obase itoe
36. godfroy gue yoyo
37. chu beltus
38. livinus ashu dinka
39. ewange Durand allah
40. elvis nkeh fonking
41. ngachu brian ngachu
42. john fondungallah
43. uzeh fladimy nyoh
44. akuh micheal nyoh
45. kaffuet kizito njumlak
46. manje evaritus ngate
47. suh terren kwatohi
48. foncham Edwin akaragwe
49. ndam ben atoh
50. ambe ngwabe peter
51. ndam ngo frankklin
52. ebeun destiny
53. echu Daniel
54. ekule junior
55. besong carinton
56. graham ngabi
57. belvie dinga
58. nelson kimang
59. Kelvin ngu
60. ngwa joseph
61. ngo fritz
62. tonga roding
63. aaron wolete ecoli
64. Ronald agbor
65. njume denis
66. kubin derrick
67. Milton mbah
68. dfone javis
69. kasmith landeon
70. yannick younbert
71. edo clovis
72. sakwe frank
73. leku caleb
74. kum romanus
75. forwa Julius
76. tandom peter
77. movuh Robert
78. abia philemon
79. veranso franklin
80. emmanuel bohsuh
81. fon james
82. tombah Leonard
83. mamoda diaro
84. peter yenneka
85. victor ngwean
86. nguesse Julius
87. wirba louvert
88. mokekah elvis
89. sylvanus maya
90. anyi rene
91. nongo Thomas
92. princewill ngangie
93. ebong kingsley
94. elangwe bruno
95. mbongo akinda
96. ngam gilbert
97. akuh Edwin
98. kwebe elvis
99. ayatollah yalla
100. eboka valentine
101. Isaac forcha
102. abie bone
103. antam bonaldo
104. tanga desmond
105. anjah felix
106. ache gilbert
107. ndemanze junior
108. eti clintion
109. ako Clinton
110. donatus tawoh tate
111. eka Thomas mundoa
112. suh Kelvin
113. batupe jean paul
114. mokwo Samuel
115. andog c
116. abat kenedy
117. chabi Williams nsom
118. elang Kelvin
119. afambele Samuel
120. ndang eric ambe
121. ebang Robert
122. Thomas tamo
123. kpwep clement
124. fote Julius
125. ngeh laveran
126.ernest tomachu
127. kom dalinton
128. Benjamin nyanga
129. sunnem dominic
130. agwa Fergus
131. veron franklin
132. ako eric tambe
133. dianga basil mbuh
134. bonguisoh elvis
135. ngangqueh amadou
136. aku franeo
137. tachi nelson
138. attia maridol
139. ottia terence
140. fombim weny
141. aban wenus
142. njufack fabris
143. jayhem fabrice
144. ngisu godfred
145. langwi rene
146. amba simon
147. metuke simon
148. atey adolonaire atey
149. nkoume eyambe cliement
150. nelson forzang fonge
151. ngwa cliement emmanuel munke
152. gah roger
153. mbah gilbert
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156. akwabo Stephen
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159. enci Julius
160. ngawe framklin
161. nyongo godwin
162. ernest egbe
163. fackgeh amos
164. ewane evaritus
165. rene benz
166. kam Augustine
167. libah Dominick
168. nsom albert
169. osake divine
170. ngobeh William
171. tefuh emmanuel
172. tachua iraham
173. mbina Stephen
174. yoah pascal
175. mpo clovis
176. bailack rene
177. ayong martine
178. mofor malvin
179. asoh Edwin aba
180. happy jean
181. andon Jacob
182. tingwo smith
183. awah lucas
184. efah Thomas
185. sakuda Donald
186. tamon jonas
187. njanfou jeol
188. nyoh barzine
189. fonda carison
190. achinyi kingsley
191. aponyi eric
192. fotbah brian
193. mua Julius
194. fandong george
195. fonyu elvis
196. mpokwa tasah
197. gilbert awambeng
198. che elvis
199. Collins nwabu
200. tabah emmanuel
201. abere micheal
202. efuka nelson
203. kum Julius
204. kume franklin
205. ngende hilary
206. ateh Stephen
207. ekwe Stanley
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209. acha terence
210. chu atanetious
211. abiakem Jackson
212. ebule henry
213. formukon alex
214. mboma eric
215. ndangu donatus
216. amstrong jalgo
217. musi jude
218. nyoh ramson 219. john kenedy
220. tanga Jacob
221. alja moris
222. asien ernest
223. ni peter 224.konya godwin 225. abia franklin
226. ellah godlove 227. fonya jude
228. tah doran
229. ebarina peter
230. meh kenedy
231. ankie calitus
232. atemkeng emmanuel
233. ashu Daniel
234. ngalem elvis
235. tawe peter
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238. anchebe princewell
239. chirion njoh
240. ampe cleran
241. tabe yang desong
242. kudi alian
243.nganfor martial
244. formukon Samuel
245. lafkinton genevice
246. ayong moses
247. memba clovis
248. nongel Thomas
249. tachi philimon
250. wanfor Edwin
251. molu noel
252. marcus ngonbe
253. forjong valery
254. brebel Brandon
255. tambe William
256. evaritus mehforkwa
257. chohel primail
258. james mukute
259. ando Donald
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265. njie elvis
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289. asungwe Gideon
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294. kum ernest
295. kum roger
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297. fuo Anthony
298. ebony kingsley
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314. amia paul
315. abia che Gideon
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329. nyongo godwin
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331. acha roland
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333. asah paul
334. nelson fuzang fonge
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336. fonjock javis
337. amstrong ajuasom
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339. nongkeng William
340. sumboisa
341. charles itoe ekoka
342. okombe peter
343. mumah eric
344. timah paul
345. apong amstrong
346. nkeng Ignatius
347. abia mamfred
348. akam desmond
349. ampo blaise
350. enko ramson
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375. Thomas andeheme
376. Eban bessong
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378. Richard ossen
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381. Abullah tanu ossang
382. Besong valantine
383. Eban roland
384. Mbua paul
385. Osang david eben
386. Terand agbor
387. Ossan paul
388. Tufoin Augustine
389. Ojong Eugene
390. Isreal ododro
391. Assu martine
392. Enow derrick
393. Edgar Samson
394. Ojong aldnine
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396. John paul
397. Samuel owen
398. Simi jean
399. Fabong derrick
400. Clovis venseka
401. Konsah rayanu
402. Jai rigobert
403. Mohamad awalo
404. Salas fabrice
405. Tabit Elijah
406. Motabo walters
407. Enongene ivo
408. Ikoe Clinton
409. Itoba nelson
