En ceci consiste la dictature qu'elle hait le savoir et ses forgeurs. Le Politologue Manassé Aboya Endong, quoique fervent applaudisseur des vues de Monsieur BIYA et ennemi farouche des opposants de ce dernier, est l'une des victimes les plus à plaindre, les plus à pleurer de la guerre farouche que mène le régime camerounais contre les lumières et contre toute personne d'esprit au Cameroun.
Je suis tombé, par un heureux hasard, sur la thèse de doctorat, que le jeune ABOYA ENDONG, déjà brillant en ce temps, a écrite, déposée et défendue en 1996 à l'université de Tours (Nord-Ouest de la France). Elle s'intitule : « L'approche behavioriste appliquée à l'étude du personnel politique camerounais : le cas des parlementaires »
Monsieur ABOYA ENDONG y met en évidence les fondements du déclin de l'institution parlementaire au Cameroun. Son travail consiste à la proposition d'une compréhension subtile de cet état de fait.
Naturellement que le jeune ABOYA a entre temps pris de l'âge, a muri ses réflexions et a su se forger un parcours. Il faut lire – je le recommande vivement – son ouvrage : « Le parlementarisme sous tutelle de l'État fédéral (1961‑1972) : une construction politique par le droit de l'État unitaire du Cameroun ». Il faut lire cette merveille et plaindre ce qu'est devenu aujourd'hui, par la force des choses, un homme d'esprit.
Monsieur ABOYA ENDONG est Directeur Exécutif du Groupe de Recherche sur le Parlementarisme et la Démocratie en Afrique (GREPDA).
Que Monsieur BIYA humilie et rabaisse de telles Grandeurs pour que ne rayonnent au Cameroun que lui et sa seule gloire, ceci est l'un des multiples péchés de ce vilain individu, qu'il ne faudra jamais pardonner.