Accusé de ne pas être un vrai journaliste par Lambert Nang, Benjamin Zebaze a publié une tribune dans laquelle il répond à son confrère.
"Depuis ce matin, le "journaliste affairiste lèche-botte" Jean Lambert Nang s'échine à répéter, comme un roquet, que je ne suis pas journaliste.
Est ce vraiment un honneur de faire partie d'un tel corps de métier que des gens comme lui ont perverti au point que cela est devenu un repaire à racaille vivant surtout à Yaoundé ?
Je n'aurais jamais perdu du temps à répondre à cet énergumène qui fait honte à la "confrérie de chauves " dont je fais partie, si cela ne posait pas un problème fondamental.
Voilà quelqu'un qui prétend avoir été formé dans une école de journalisme qui ce sait pas qu'il est unanimement admis dans le monde qu'un journaliste est une "personne qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée, l'exercice du journalisme dans un ou plusieurs organes de presse écrite ou audiovisuelle" ?
COMMENT JE ME RETROUVE DANS LA PRESSE
C'est le régime Biya qui permet l'émergence de toute sorte de cancres journalistiques dont Nang est une des figures extrêmes: ce sont ces gens qui ont détruit la profession.
Pour contrer ce qu'ils ont appelé la "Sainte Trinité", le pouvoir a modifié la loi au point où par simple déclaration, on peut désormais devenir Directeur de Publication d'un organe de presse.
Sous Amadou Ahidjo et de mon temps, mon dossier a été étudié par les services du Gouverneur ; envoyé ensuite au gouvernement à travers le ministre de l'administration territoriale après une sérieuse enquête de moralité.
C'est donc la mamelle nourricière des individus comme Nang, le gouvernement de Paul Biya, qui m'a autorisé, vu mes diplômes et mon vécu, à devenir patron de presse.
QUE CET HOMME AUX DOSSIERS SALES VIENNENT NOUS EXPLIQUER OÙ LA LOI DIT QU'IL FAUT PASSER PAR L ESTICC POUR DEVENIR JOURNALISTE.
Sans doute pour devenir lèche-botte ou menteur institutionnel: là c'est un autre métier".