'Ils ont hué les Ivoiriens, mais pas ceux qui ne peuvent pas nous offrir une ville comme Abidjan'

Les moqueries contre les supporteurs ivoiriens au stade Japoma ont mis plusieurs camerounais en colère. Arlette Framboise Doumbé Ding s'est également prêté au jeu. Pour l'activiste, le fair-play doit revenir entre les deux peuples du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Mais surtout, les Camerounais se trompent de cibles. Les personnes à huer, ce sont plutôt les dirigeants du Cameroun depuis 40 ans qui ont démontré qu'ils sont incapables de diriger le pays.

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"au stade Japoma ils ont copieusement hué les supporters Ivoiriens à la fin du match alors que ceux-ci sortaient du stade.

Pourtant le football n'est pas la guerre. Ce n'est qu'un jeu. Ils n'ont pas hué ceux dont la négligence a provoqué les morts d'olembé.

Mais hier à Japoma ils ont hué les supporters ivoiriens qui sont venus célébrer le football Africain chez nous au Cameroun.

On peut ne pas supporter une équipe de football. Cela se comprend parfaitement. Mais de là à huer ses supporters comme dans les vidéos qui circulent sur la toile , je pense qu'on à fait un geste de trop. Ce qui s'est passé hier à Japoma est bien loin de l'esprit sportif. Ce n'était vraiment pas beau à voir.

Je crois savoir que l'une des valeurs du football c'est le fair-play, l'esprit qui doit encadrer ce sport sur et en dehors de l'arène de jeu. Mais ce que nous avons vu à Japoma où les supporters Ivoiriens se sont fait copieusement huer est bien loin de l'esprit sportif, l'esprit du fair-play.

Certains répondrons que ce sont les Ivoiriens qui ont commencé… Sauf qu'ils oublient qu'on n'a pas à imiter la bêtise. Ils oublient surtout que c'est le Cameroun qui accueille la Can et que c'est son image qui est en jeu et non celle de la côte d'ivoire qui est en visite chez nous.

Au début de la Can il était question de montrer l'hospitalité de notre peuple au reste de l'Afrique, non ?

Où est donc passée notre fameuse << hospitalité légendaire >> ?

Vous avez dit la plus belle Can de l'histoire ? Je ne demande qu'à croire.

Vivement que l'esprit du fair-play reprenne le dessus et que le football continue à être un lieu de tolérance, de brassage des cultures et de rapprochement des peuples.