« La Loi de Cause-Effet
De mémoire de jeune citoyen, que ce soit en politique, jamais j'ai pu entendre qu'un leader de l'opposition a été accusé des pratiques sexuelles contre nature. On a tout dit du chairman, de feu Adamou Ndam Njoya, de feu Mack- It, de EKANE, de Cabral Libii, de Matomba... jamais au grand jamais un zeste de rumeurs sur ces pratiques.
La question, je la pose aux camerounais, pourquoi toujours lui? Il est si détestable ? Si mal aimé? Les autres ne sont pas des opposants qui sont dans les combats politiques? Qui ont des adversaires ou des challengers? Loin de moi de porter une accusation car le principe de la présomption d'innocence doit prédominer. Mais je m'interroge sur la récurrence, sur la prédominance de ces rumeurs, surtout lorsque cela vient d'un militant de ce parti, sur le canal d'un de ses affidés. Je lis les multiples démentis du militant lui-même au PDG du canal utilisé.
L'affaire est simple à régler. Une enquête minutieuse et d'investigation:
1) Madame Tchoffo était-elle à l'hôpital et devait accoucher par césarienne?
Quel est l'âge du dernier né de madame Tchoffo ?
2) M. Tchoffo a-t-il sollicité un jour l'aide du parti par appels téléphoniques? A-t-il contacté un intermédiaire du parti pour de l'aide?
3) cliniquement est ce que la victime est sans pathologie ? Une expertise anale est-elle envisageable? Toutes ces préoccupations doivent être évacuées par l'accusé pour purifier le doute des camerounais, cela y va de son propre intérêt.
Loin de moi d'incriminer, d'accuser, mais les signaux qui nous viennent de tout bord doivent d'abord nous interpeller, nous devons nous mobiliser d'abord, enquêter ,avant de constater qu'il s'agit d'une fausse alerte afin que si jamais quelqu'un par la force du pouvoir, de la faiblesse d'un citoyen veut utiliser ce genre de méthode, qu'il sache que la société camerounaise est en alerte et donne une sanction sociale, et pénale exemplaire à ce genre de pratiques. Peut être par la force des lobbies, des réseaux de communication et peut être même faute de preuves suffisantes, l'affaire sera classée. Il n'en demeure pas moins que ce récit nous a fait transpiré et suffoqué... »