EN CAS DE PROCÈS, AKERE MUNA AFFIRME QU’IL SERA LE TSUNAMI DE LA VIE DU RÉGIME DE YAOUNDÉ.
Ceux qui ont vu Akere MUNA ce jour à son domicile lors de la conférence de presse qu’il donnait sur l’affaire qui l’oppose à sa sœur Ama Tutu MUNA ne l’ont sûrement pas reconnu. Cet homme polissé, très courtois, diplomatique a finalement décidé de porter les crampons et il n’est pas passé par Quatre Chemins.
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Après avoir donné tous les éléments techniques que l’affaire MUNA inspirée d’un mémo où il démontre la roublardise de Tutu MUNA dont nous publieront l’intégralité dans les prochaines heures, il a souligné: « Je ne me laisserai pas abattre. Je ne retirerai pas ma candidature. Nous allons nous battre ici et ailleurs. Les magistrats qui torpillent la justice dans notre pays seront cités à l’international. Le moment de leur départ est arrivé ».
Pour l’avocat international, ancien président du Conseil Économique social et culturel de l’Union Africaine ( ECOSOC) le procès qui l’oppose à sa sœur Ama Tutu MUNA, la protégée de Laurent Esso est essentiellement un procès politique. Une affaire politique. Et les mots sont lourds: “Je serai le Tsunami de leur vie. Si c'est par mon proces que ce pouvoir sera ébranlé, attendons y. J'ai activé toutes mes cartes. J'ai fait 22 ans à Transparency international, j'ai les dossiers de tout ce monde là" avant d'ajouter "Ces voleurs savent leur fin arrive". La menace est claire et limpide.
Contacté, le staff du candidat à l’élection présidentielle est formel: “il ira jusqu'au bout. Il s’est dit prêt à aller en prison si cela pouvait faire changer les choses dans ce pays. Car il se bat pour le changement, c'est le combat de sa vie. C'est la place qu'il entend laisser dans l'histoire de ce pays”.
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A mouf le ndamba ne fait que commencer. Ossou ossou. C’est chaud à Bagdad.
Rappelons cependant qu’il ne s’agit pas du premier projet d’arrestation de Akere MUNA planifié par les faucons de Yaoundé. Il y a quelques mois, des responsables de la présidence de la République ont ourdi un complot contre lui. Prétextant que ses caches d’armes ont été découverts à Mbengwui. Paul Biya s’y est opposé.