L'évangile selon Maptue...En ce dernier dimanche de février, juste avant le début du mois qui marquera le premier anniversaire de la mort de Fotso, il est indispensable de redire simplement, doucement, avec une force tranquille quelques paroles. Elles devraient être des évidences si nos sociétés n'étaient pas obnubilées par le toc et le bruit que savent produire des charlatans pour devenir et rester des V.I.P sans avoir suffisamment de culture pour savoir que cela veut dire depuis Fela Kuti Vagabonds in Power.
Tout n'est pas pardonnable. La justice existe non pas pour venger mais mettre à nu, faire éclater la vérité, protéger et si possible réparer...Mon combat n'est ni religieux ni moraliste. Dieu pardonne, pas Maptue ! Je ne me prends donc pas pour jésus car je ne sais pas tendre la joue gauche lorsqu'on a gliflé ma joue droite après avoir dansé sur le cadavre de mon enfant ! J'avais tiré des coups de feu en l'air et prévenu en affirmant there will be blood (juridiquement, bien entendu) !
Les paltoquets n'ont pas pris la mère de leur victime au sérieux donc la justice passera...
N'étant ni Maptue de Tséla ni celle de Blaise Pascal Talla mais Maptue de Manhattan, par politesse , j'annonce la bombe nucléaire longtemps à l'avance en murmurant suavement au porc maquillé et à sa chèvre sans tripes qu'ils iront à prison en France avant de finir à Batoufam comme des points de détails salaces de l'histoire des Grassfields.
Je la dis que, mamie, je t'avais pourtant dit que je serai toujours derrière toi mais tu as tué Fotso maintenant on va faire comment... je ne suis pas Grace Decca et tu ne peux donc pas me chanter avec la voix mielleuse de son frère Ben, réconciliation !