plusieurs pays africains sont dépendants de l'occident
La guerre en cours en Ukraine révèle la dépendance en produits alimentaires de plusieurs pays africains. Pour l’écrivain camerounaise Calixthe Beyala, cette tension doit permettre aux africains de se réveiller et penser l’autosuffisance alimentaire du continent.
Avec la guerre en Ukraine, les tenants de la mondialisation forcée prennent eau et se noient ; les peuples semblent heureux de se retrouver, d'épouser leurs désirs et leurs libertés ; ils font du pied de nez à l'Occident qui s'empressait de faire d'eux ce qu'ils ne voulaient pas devenir.
Avec la guerre en Ukraine et sa fin, le grand capital cessera d'être l'alpha et l'oméga, le début et la fin de chaque chose ; l'homme va redevenir le sens et le reste, des satellites qui lui tourneront autour pour révéler sa grandeur.
Et l'Afrique doit se ressaisir ; le destin a doté ce peuple d'immenses richesses, tant qu'il doit cesser de mendier, de quémander de se respecter.
Les dirigeants se doivent de ramener les africains à l'essence, à savoir, l'autosuffisance alimentaire.
L'Afrique a les moyens de tout cultiver, aussi bien le blé qui ne fait pas partie de son alimentation de base mais qu'elle affectionne, que le riz qu'elle a introduit dans son manger !
L'Afrique a la chance inouïe de pouvoir avoir trois ou quatre récoltes l'an de par son climat si propice aux cultures ! Au lieu d'inciter les jeunes à déserter les campagnes, les États devraient mettre en place des mesures incitatives pour les amener à cultiver le manioc, le riz, le plantain et même le blé qu'elle commence à affectionner pour ses beignets aux haricots.
Il est une honte véritablement honteuse que parce que les bombes retentissent loin de nos frontières que les uns commencent à appeler la banque mondiale pour une aide alimentaire, au lieu de mettre sur pied une véritable politique agricole et que les autres regardent tout ceci tels des zombies !
Chers peuples d'Afrique, réveillez-vous, cultivez vos terres pour une indépendances réelles. Oui, soyez, devenez des hommes libres
