L'école au Cameroun: Une usine à façonner les chômeurs

Fri, 18 Sep 2015 Source: Mboua Massok

Les programmes scolaires des pays néocoloniaux à la française, et les enseignements qui en découlent, parce que sur tous les plans inadaptés à l'environnement où ils sont promus, produisent, à temps et à contre temps, des diplômés sans capacités intellectuelles affirmées. La raison est que :

D'une part, les programmes ne collent pas à une vision précise du développement de l'être et du pays ; D'autre part, les enseignants, tous les nivaux d'enseignement confondus, ne sont pas sommés d'indiquer aux apprenants, à quoi, dans la vie quotidienne de ces derniers demain le moment venu, le cours du jour va être utile à ceux-ci.

Or, c'est ce qui doit normalement être fait, si le but de l'enseignement est justement de fournir aux élèves et étudiants, la somme des armes indispensables, si vous voulez, utiles à la résolution des problèmes auxquels la vie active fait faire face.

''Chers élèves (ou étudiants), le cours que je vais vous donner aujourd'hui dans le chapitre où nous sommes, vise à vous permettre demain le moment venu, à résoudre tel ou tel problème auquel vous aurez à faire face''.

Voilà à peu près une formule qui éveillerait l'esprit de tout apprenant et mobiliserait tout son être pour et aiguiserait alors davantage sa capacité de rétention. Un enseignement qui respecterait cette codification ne formerait pas comme c'est le cas des chômeurs mais plutôt, des individus à réelles capacités conquérantes, c'est-à-dire des individus affrontant la vie et non la subissant. Hélas.

Mais, au Cameroun comme cas d'école, devons-nous, allons-nous nationalistes, progressistes et révolutionnaires conséquents , nous contenter de le constater et de dire hélas...? NON, NON, NON. Et qui ignore que les seules personnes de par le monde qui ont eu à influencer la marche du temps, qui concourent à faire bouger les lignes, et qui façonneront demain l'impulsion de changement de leur environnement sont celles qui ont pu, qui savent et peuvent et qui sauront et pourront demain, dire NON. ,

Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun.

Auteur: Mboua Massok