Depuis la réforme universitaire de 1993, les politiques dans ce secteur se sont véritablement orientées vers un développement des sites délocalisés. Pour faire face à la progression des effectifs étudiants.
Des décennies après l’Ecole normale supérieure de Yaoundé ayant développé une antenne à Bambili, dans le Nord-Ouest, d’autres établissements universitaires suivent.
C’est le cas de la Faculté des Sciences juridiques de l’Université de Yaoundé-Soa qui ouvre une annexe dans la ville de Bertoua, région de l’Est, dès la rentrée académique prochaine.
Il y va de même pour la Faculté des Sciences juridiques de l’Université de Ngaoundéré qui s’offre une extension à Garoua dans le Nord. Avant même qu’elles n’aient démarré leurs activités, le statut de ces antennes délocalisées suscite déjà de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique.
Notamment pour ce qui est des enseignements que d’aucuns craignent de voir secondarisés, ne favorisant pas l’égalité des chances dans l’accès à une connaissance de qualité. Ces reportages de Bertoua montrent bien que les autorités compétentes prennent en compte ces préoccupations.