L'histoire retiendra Paul Biya comme l'homme qui divisa le Cameroun

Au commencement du Cameroun actuel, défini par ses frontières et ses populations, notre pays était une fédération dont l'unité et l'intégrité étaient inviolables. Car l'article 47 de sa constitution de 1961 disait: «toute proposition de révision de la présente constitution portant atteinte à l'unité et à l'intégrité de la fédération est irrecevable».

Mais usant de corruption, de mensonges et de terreur, les suppôts de la France, Ahmadou Ahidjo et Paul Biya, portèrent atteinte à l'intégrité de la fédération camerounaise par le référendum illégal et anticonstitutionnel de mai 1972 et la révision constitutionnelle illégale et anticonstitutionnelle de février 1984.

Tout dialogue sur le fédéralisme au Cameroun passera par l'identification de Paul Biya et d'Ahidjo comme les délinquants coupables de haute trahison qui portèrent atteinte à l'intégrité du Cameroun fédéral.

Paul Biya refuse tout dialogue sur le fédéralisme parce qu'il a peur d'être accusé d'avoir divisé le Cameroun en portant atteinte à l'unité et à l'intégrité de notre pays tel qu'il fut créé en octobre 1961.

Pour sauver sa tête, il ordonne d'écraser les anglophones qui l'accusent dans le sang, en leur collant la fausse étiquette de «terroristes».

Les anglophones, fédéralistes comme sécessionnistes, sont des citoyens qui disent non à la délinquance de Paul Biya et à son poison de la division.

Par les massacres de son armée, Paul Biya a radicalisé au sécessionnisme les anglophones qui étaient au départ fédéralistes, et tout espoir de dialogue s'envole.

En plus, lors de sa campagne présidentielle de 1992, Paul Biya avait dit à Monatélé: «après moi, c'est le chaos». Il est clair que Paul Biya fait tout actuellement pour installer un chaos sanglant au Cameroun.

Chaque jour qui passe, au fur et à mesure que les anglophones subissent la guerre que leur livre l'armée de Paul Biya, les jeunes opprimés s'entraînent à la guerre et affrontent avec efficacité les oppresseurs, offensivement et défensivement.

La guerre civile et le chaos s'installent chaque jour au Cameroun, suivant la volonté de Paul Biya.