Le Cameroun fait partie des pays africains où les citoyens en majorité montrent une très grande insatisfaction quant à la façon dont la chose publique est vue et gérée ; ce qui génère des colères, des divisions et révoltes que mate l’Etat.
Après plus de trois décennies de Paul Biya à la tête du pays et à l’approche de l’élection présidentielle de 2018, l’on n’a pas besoin de trop d’efforts pour voir qu’aujourd’hui le Cameroun est distinctement divisé en trois blocs.
Dans les trois blocs, deux sont extrémistes, tandis que le troisième ne l’est pas. Le premier bloc est fait des profiteurs de l’ordre actuel et partisans du statu quo. Le deuxième bloc extrémiste est formé des éléments de l’opposition.
Dans le troisième bloc, l’on retrouve des citoyens qui sont soit du pouvoir en place, soit de l’opposition, et en dehors des deux. Les Camerounais de ce bloc semblent mieux voir où est la clef de la paix et de l’unité nationale menacées.
Dans ce bloc se trouvent des Camerounais à la fois humbles, patriotes et pétris de sagesse. Ils savent que Paul Biya a trahi son peuple, se reproche tant de lourdes méprises et a peur de l’après-pouvoir. Ils comprennent les deux blocs.
Ils ne s’attendent pas à la révision du code électoral pour des élections justes et transparentes car, ce serait pousser le prince au suicide. Ils demandent à Paul Biya seulement de se retirer en 2018 au profit d’un candidat de son parti.
Voyant ce qui a frappé et frappe d’autres peuples et sachant que ce n’est pas l’idéal, ces Camerounais humbles, patriotes et sages tentent ainsi d’unir les Camerounais pour combattre le grand feu qui arrive. Paul Biya les suivra-t-il ?