'L’opposition manipule avec le tribalisme que le RDPC de Paul Biya'

Paul Biya et Maurice Kamto

Wed, 3 Nov 2021 Source: Jean-Claude Mbede

Pour le journaliste camerounais Jean-Claude Mbede en exil en Italie, fait une analyse de l'ampleur du tribalisme qui détruit le socle social au Cameroun. Il impute la faute à l'opposition qui prend un vilain plaisir à manipuler l'opinion publique.

Leur projet individuel est porté plus sur leurs soutiens qui ne sont que les gens de leur région dit-il, ce qui n'est pas le cas précise-t-il chez le RDPC de Paul Biya qui rassemble tous les ethnies.

Un avis vivement critiqué par ses followers dont l'un qui lui fait comprendre que "le Rdpc n'est pas un parti, C'est l'Etat. En vérité, il n'y a pas de parti politique au Cameroun. Ce sont des associations à base ethnique dont le but du combat est l'accès aux privilèges, au nom de l'ethnie. Et c'est en cela que l'échec de M. Biya est cuisant".



Je ne soutiens pas ce régime.Je suis exilé alors que des “opposants” vivent au Cameroun… Mais je suis encore plus amer envers ces opposants saucissons qui s’acoquinent nuitamment avec le régime qu’ils disent combattre. Ils s’enrichissent au travers des méthodes non orthodoxes qu’ils dénoncent à longueur de journée. L’opposition camerounaise est comme le régime: elle utilise le tribalisme pour masquer ses insuffisances.

Or, il se trouve que, aujourd’hui, chaque opposant saucisson a constitué sa base militante bâtie sur l’ethnie et ses soutiens sont des gens du village. Le seul parti (regroupement de pillards) qui est représenté au niveau national , avec toutes les ethnies qui pillent le pays, c’est le RDPC.

Critiquer un “dealer politiRien” revient à critiquer une ethnie. Cela émeut les naïfs. Avec moi, que tu t’appelle Motaze, Owona, Kamto, Bello bouba, Njoya, ou Fru Ndi, je juge le maçon au pied du mur. Si vous me fréquentez et vous pensez que je ne vais pas critiquer votre opposant saucisson, vous perdez votre temps. J’ai accepté de ne plus mettre les pieds au Cameroun pour dire ce que je pense .

Je préfère perdre certaines “amitiés “ quitte à dire ce que je pense. Si tu es en Europe et tu me boudes parceque je critique le politiRien des jeunes. Ou parceque j’ai dénoncé la tolérance du prof. Kamto envers la haine tribale, tu cours dans le sac. Dois-je me répéter? J’ai accepté de tout perdre dans la vie pour garder mes convictions. Votre “amitié “ ou service est petit piur me faire changer d’avis ou de comportement. On est bien d’accord, nessaaaa? Je crois c’est clair!

Auteur: Jean-Claude Mbede