'L’universitaire camerounais est devenu malgré lui l’ombre de lui-même'

Owona Et Essomba Des universitaires camerounais

Sun, 12 May 2024 Source: Dr. Abdoulaye Laziz Nchare

Les statistiques sont devenues une méthode d’analyse incontournable en sciences sociales. Malgré les réticences et certaines objections, son introduction s’est imposée graduellement. Ce qui a permis un bond précieux dans le domaine du traitement de données dans les travaux scientifiques dignes d’intérêt. Cette discipline en apparence sans objet pour les profanes dans les milieux scientifiques rassemble pourtant une gamme de techniques et d’outils mathématiques permettant de réduire une matrice de données en déformant le moins possible les données d’origine afin de faciliter leur interprétation contribuant ainsi à une meilleure compréhension du phonème qui fait l’objet d’une étude approfondie. C’est donc avec beaucoup d’ironie que nous apprécierons cette affirmation gratuite de Mathias Éric Owona Nguini qui, de manière poussive essaie de masquer sa vacuité intellectuelle lorsqu’il s’étonne en se demandant: «peut-on connaître et pratiquer (1) la sociologie politique, (2) la socio-histoire politique, (3) les politiques publiques, (4) l’économie politique, (5) la politique comparée, (6) les études internationales, (7) les études stratégiques, (la géopolitique, (9) la géographie politique, (10) la géostratégie, (11) l’épistémologie politique, (12) la méthodologie, (13) la sociologie générale, (14) la théorie politique et philosophie politique et bien d’autres disciplines comme moi, on ne mérite pas le grade de professeur titulaire?» Quand on creuse à fond ces affirmations plates sans aucun contenu, puisque l’auteur de ces grossièretés ne peut en l’état nous présenter un seul ouvrage de référence, ni un article scientifique de renommée internationale, on se rend compte que le syndrome de l’imposteur est entrain de plonger cet obligé du régime Biya dans une psychose qui l’empêche de dormir. Et si on ajoute à cela cette obsession quasi maladive à vouloir détruire à tout prix mais à tous les prix le professeur Kamto pour rêver exister de ses décombres, on finit par comprendre que c’est bien ce toutologue qui souffre de trop de haine et d’envie dans sa vie académique infructueuse qui vit une disette en terme de production scientifique digne de ce nom, contrairement à la moisson que l’on connaît chez le leader du MRC. Owona Nguini a poussé sa flagornerie plus loin en se moquant d’un ingénieur statisticien comme Dieudonné Essomba dans la crise anglophone. Or l’évolution de cette grise donne entièrement raison à ce statisticien qui claironne depuis le depuis que le gouvernement Camerounais connaitra un échec cuisant dans sa volonté de mater la rébellion anglophone avec les armes. Le décors ainsi planté, permettez-moi donc d’épiloguer sur la dangerosité des «clercs du système Biya» passés pour des experts en tout alors qu’ils ne sont que le fruit du nivellement par le bas élevé à dessein pour maintenir la dictature tribale et perpétuelle au pouvoir malgré les échecs de proportion catastrophique sur le plan de la gestion de l’économie de notre pays!

MEFIONS NOUS DU SYNDROME D’IMPOSTEUR DANS LE SYSTÈME UNIVERSITAIRE CAMEROUNAIS

L’universitaire Camerounais est devenu malgré lui l’ombre de lui-même à force de masquer les imperfections académiques dans le système de gouvernance universitaire où le tribalisme à outrance a remplacé le mérite et l’excellence académique au profit de la promotion par décret présidentiel basée uniquement sur la loyauté au parti au pouvoir. Ce qui a pour conséquence la fuite des cerveaux qui vide nos universités en faveur de l’Europe et de l’Amérique Nord. Owona Nguni a beau crié dans les réseaux sociaux qu’il incarne le superlatif de l’érudition universitaire au Cameroun, la vérité est qu’il manque de sérieux dans son domaine de prédilection s’il en a un. Ce n’est donc pas un hasard qu’il soit resté chargé de cours entre 2000 et 2016. N’eut été le fameux colloque sur les dons de Chantal Biya, il serait resté au même grade parce que sa production scientifique s’est claquemuré dans le registre des intrigues de bas étages et du concordisme pseudo scientifique.

Quand il s’en prend de manière maladroite à un ingénieur statisticien comme Dieudonné Essomba pour se moquer de ce dernier comme n’ayant pas de doctorat, dans un ton condescendant imbibé de complexe de supériorité, permettez-moi de préciser ici qu’un doctorat n’est pas une fin en soi. Et le rôle de Dieudonné Essomba me semble plus pertinent dans la santé économique du Cameroun que celui des intellectuels prétentieux et flagorneurs comme ce toutologue en mal de reconnaissance! Permettez-moi de vous en dire davantage et de manière référencée pour éviter de tomber moi aussi dans le coup de l’affirmation gratuite!

C’EST QUOI L’APPORT DU STATISTICIEN EN SCIENCES SOCIALES COMME EN POLITIQUE?

Dans la conclusion de la profession de foi des statisticiens, A. De Foville (1905:366) affirme ceci: «Permettez-moi de dire du statisticien, du vrai statisticien, que c'est l'homme sincère qui sait raisonner et compter.» En d’autres termes, le raisonnement de Dieudonné Essomba est justifié par des données chiffrées contrairement au conglomérat de contre-vérités que nous a produit Owona Nguini durant les dix dernières années. Le hic avec ce mythomane est qu’il n’est plus scandalisé par la grossièreté de ses mensonges qui coûtent désormais la vie à de nombreux compatriotes Camerounais dans le Nord Ouest et le Sud Ouest. Comme le disait le journaliste Mandello, de Presbourg, parlant de l’avenir de la statistique: « Voilà qui est singulier. Les ignorants sont toujours prêts à tirer d'une statistique quelconque, même non signée, des conclusions absolues. Or, quand MM. les statisticiens s'assemblent, c'est pour se reprocher mutuellement l'insuffisance de leurs enquêtes, l'imperfection de leurs méthodes, l'incertitude de leurs interprétations. Ils doivent avoir pour cela d'excellentes raisons, eux qui savent, et leur scepticisme est certainement mieux motivé que l'aveugle crédulité des profanes. »

Dans la crise anglophone, pendant que Dieudonné Essomba claironnait les statistiques qui n’étaient pas favorables à une guerre contre les sécessionnistes anglophones, Owona Nguini chantait avec emphase son patriotisme et la force du BIR à venir à bout des partisans de la sécession dans le bref délais. Cinq ans plus tard, les ambazoniens ont gagné plus de confiance sur le terrain et ne sont pas prêts à déposer les armes exactement comme laissent entendre les mises en garde de Dieudonné Essomba. La situation dans le Tigré Éthiopien à seulement 8 mois dans les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles ont forcé le gouvernement fédéral Éthiopien à négocier une solution politique sans condition avec les rebelles sécessionnistes que les intellectuels camerounais qualifient de terroristes à éradiquer par la force brute. Le statisticien, si on essaye de l’analyser de manière métaphorique, «à l'égard de la statistique, ressemble à ce mari chagrin qui sait bien que sa femme ne le trompe pas, et qui ne la laisserait point accuser de légèreté, mais qui n'est pas content non plus si ses amis semblent admettre qu'elle n'a jamais eu à se défendre contre la moindre tentation.» d’après A. De Foville (1905: 361). Autrement dit, c’est donc le grand mérite de la statistique, telle que nous l’appréhendons, de dire la vérité, et de ne vouloir dire que la vérité, alors qu'autour d'elle des recherches dans le domaine des sciences sociales qui tâchent de ressembler à la sienne se font impunément du mensonge une habitude et même une industrie. N’est ce pas le rôle que jouent la majorité des universitaires du régime Biya qui vont à la télévision chaque dimanche pour mentir et masquer les échecs pléthoriques de l’emergence 2035 que l’on vend aux naïfs dans notre pays? Est ce que ces experts en tout croient sincèrement à cette supercherie du régime Biya?

C’EST QUOI DONC LA STATISTIQUE POUR ÊTRE PLUS CONCRET?

Dans une démarche purement pédagogique, l’intellectuel a la responsabilité de clarifier les concepts sans toutefois truffer son discours des mots savants et pédants pour masquer la vérité. Qu’il me soit permis de m’éloigner de ce registre ubuesque. Qu'est-ce donc, à proprement parler, que la statistique pour le profane? Et quels sont, à l'heure qu'il est, ses états de services pour l’état du Cameroun? C'est ce que nous essayerons d’élaborer ici autant que nous le pourrons en quelques lignes. L'Allemand Rumelin a réalisé l’exploit d’identifier soixante-trois définitions de la statistique. Si l'on m'en demandait une de plus, j’arguerai simplement que la statistique, dans la mouvance de A. De Foville (1905: 362) «c'est le chiffre mis, avec toutes ses ressources, au service de l'observation et du raisonnement; je dirais que la fonction du statisticien consiste dans l'étude numérique, dans l'enregistrement numérique, dans l'analyse et l'élaboration numériques des faits. L'expérience prouve qu'il y a là, sinon toute une science, du moins tout un art, propre à vivifier des sciences qui, sans lui, végéteraient.»

QUI DE DIEUDONNÉ ESSOMBA ET DE OWONA NGUINI DEVONS NOUS CROIRE DANS LA CRISE ANGLOPHONE QUI ASSÈCHE DANGEREUSEMENT LES CAISSES DE L’ÉTAT CAMEROUNAIS?

Les faits sont têtus et les commentaires sont libres. Dès lors pourquoi ne pas croire à la statistique? Douter d'elle, comme le fait de manière éhontée, Owona Nguini, ce serait presque douter de l'arithmétique. Non seulement nous devons croire à la statistique, mais nous devons la considérer comme un des instruments essentiels pour parler comme A. De Foville (1905:362) «les plus puissants dont notre siècle dispose pour la recherche du vrai et pour le développement de la civilisation. Dans la statistique appliquée aux mille phénomènes de la vie physiologique, économique et sociale, nous voyons une source de lumières que rien ne pourrait suppléer, et nous estimons que Buckle n'exagérait pas lorsque, il y a cinquante ans, dans son Histoire de la Civilisation, il écrivait : « La statistique, encore dans l'enfance, a plus éclairé l'étude de la nature humaine que toutes les sciences réunies.»».

Le gouvernement aurait beaucoup bénéficié des travaux des statisticiens comme Dieudonné Essomba, n’eurent été l’arrogance et le mépris de certains carriéristes à la fonction publique qui n’ont aucune considération pour les vraies recherches scientifiques. La statistique nous aide en tant qu’analystes de dissiper les ténèbres où la science même risquerait de s'égarer. Elle utilise le passé comme un miroir où l’on peut facilement lire l'avenir. Dans cette confuse mêlée de causes et d'effets qu'est le monde où nous vivons aujourd’hui, la statistique réussit (la loi des grands nombres aidant) à mettre de la logique, de la précision, de la clarté dans la synthèse des rapports analytiques qui aident les dirigeants à prendre des décisions salutaires. Malheureusement, le gouvernement Camerounais excelle dans l’incompétence, l’improvisation et le nivellement par le bas qui glorifient les brouillons comme Owona Nguini que d’aucuns s’efforcent à passer pour un expert alors qu’il n’aligne que des jargons et des néologismes ridicules et méconnus des milieux scientifiques sérieux.

Des observateurs sérieux tant dans les cercles scientifiques ou politiques, reconnaissent et proclament néanmoins qu'il y a dans la statistique un pouvoir mystérieux, presque magique qui permet de faire des prévisions justes. Ils remarque notamment que le premier soin d'un sergent instructeur ayant des conscrits à former est de leur dire : « Numérotez-vous ! » Ce n’est qu’une ois numérotés, qu’ils deviennent d'autres hommes: chacun sachant désormais où est sa place pour ensuite se sentir encadré dans un ensemble où sa valeur propre se multipliera par celle de ses compagnons d'armes. La statistique dans ce contexte ne se borne plus seulement à dénombrer les unités humaines, mais les divise et les subdivise. Elle les range et les classe de bien des façons. C’est de ses multiples tableaux et figures que se sont dégagées ces lois démographiques, si harmonieuses dans leur complexité, que l'antiquité et le Moyen Age avaient ignorées. La fameuse «pyramide des âges » ou « la courbe des mortalités »! ne sont elles pas le fruit des travaux des statisticiens dans l’analyse démographique? Cela a donné de la matière à de lucratives combinaisons pour les capitalistes, les économistes ainsi comme à de hautes méditations pour les philosophes dans les sciences expérimentales.

Ainsi donc, la démographie n'est qu'une des branches de la statistique. C’est franchement scandaleux qu’Owona Nguini qui se passe pour un politologue voire un politiste comme il adore s’autoproclamer ne parvienne point à réaliser que la statistique c’est aussi « l'arithmétique politique». Autrement dit, les questions de travail, d'échange, de transport, de valeur, de propriété, de crédit, d'impôt etc, sont toutes essentiellement quantitatives, et c'est la statistique qui a pour mission d'y substituer, aux vagues intuitions d'autrefois, les solutions vraiment rationnelles. Comment peut on prétendre donc être politique quand on n’a que du mépris pour le métier de statisticien sous prétexte que l’on dispose d’un doctorat?

À QUOI SERVIRAIT UN DOCTORAT SI SON CONTENU NE DISPOSE D’AUCUNE UNITÉ DE FORMATION DANS LE PRECIEUX DOMAINE DE LA STATISTIQUE?

La où le statisticien s'ingénie à l'envi pour mesurer, chaque année, l'étendue des ensemencements, les progrès de la végétation, l'effet probable des vicissitudes atmosphériques, finalement la consistance et la qualité des récoltes, le politologue avance des termes creux et vides de sens pour amuser la galerie à la télé avec des mots pompeux et vides de sens. Par contre grâce à l’enquête continue, la spéculation du statisticien peut vite évaluer ce que la moisson nouvelle ajoutera de sacs de blé aux stocks existants dans le domaine agricole par exemple. On sait désormais où il y a abondance; on sait également où il y a déficit; et toutes ces informations désirables se trouvant mises à la disposition du gouvernement par Dieudonné Essomba. Le commerce international n'a plus qu'à assurer, au gré de l'offre et de la demande, la juste répartition des disponibilités. La balance commerciale du pays peut être ainsi maîtrisée grace aux efforts du statisticien la où Owona Nguini est coincé dans son église Ekang de la haine tribale avec des termes idiots comme «ethnofasciste, tontinards, Talibans, terroristes insurrectionnistes» entre autres pour encourager la violence d’Etat contre les citoyens Camerounais. En quoi une guerre perpétuelle ainsi encouragée peut aider l’économie Camerounaise? Quel contraste avec le passé et quel témoignage encore de l'efficacité et des bienfaits de la statistique pour l’économie Camerounaise? Avec la pandémie du Covid-19 où l’essentiel des 180 milliards alloués à l’état Camerounais pour lutter contre cette maladie a été volé par les membres du gouvernement, où se trouve le rapport de l’audit requis par le président de la république? Le monde des affaires au Cameroun est en crises, comme la mer a ses ouragans. Le Cameroun a longtemps été brandi comme un havre de la paix sous le président Biya. Or avec la crise anglophone, le mythe de la paix est vite battu en bêche. Dieu merci, la statistique vient généreusement à notre aide pour nous éclairer dans ce conflit et nous disons merci à Dieudonné Essomba. N'est-ce pas par elle que la météorologie a su découvrir la loi des tempêtes ? Et n'est-ce pas par elle également que l’on peut édifier les Camerounais sur la genèse et l'évolution des crises commerciales? La catastrophe à Camairco, n’est ce pas Dieudonné Essomba nous en avait prévenu? Eh bien, retenons que les seules vraies lois économiques sont celles que la statistique a contresignées. Comme l’affirme A. De Foville (1905:365): « Même parmi les lois écrites, parmi les lois votées, qu'il s'agisse de finance ou de commerce, de travaux publics ou d'assistance, il n'y a de solides que celles qui se sont inspirées de l'exacte connaissance des faits; et, généralement, cette connaissance des faits en suppose l'analyse: numérique, telle que savent, l'instituer les statisticiens de profession.»!

QUE CONCLURE DES DIVAGATIONS SUPPOSÉES ÊTRE DE L’ÉRUDITION CHEZ OWONA NGUINI?

Ma rigueur intellectuelle m’interdit de lui accorder un bénéfice de doute après l’avoir minutieusement depuis une dizaine d’années. Charles Ateba Eyene a naïvement cru à sa sincérité dans ses critiques du régime actuel. Or c’était une ruse pour faire chanter le régime et être promu à la mangeoire. L’outrecuidance de s’attaquer à la personnalité de Dieudonné Essomba expose malheureusement le duplicité du personnage qui hier affirmait que la fonction d’intellectuel véritable est incompatible avec celle de clerc au service du régime. Owona Nguni s’est tellement trompé sur les questions importantes que nous avons le droit de ne pas prendre au sérieux les critiques qui viennent de lui ou de ceux de nos contradicteurs qui n'en ont jamais franchi le seuil de la véritable recherche scientifique. Qu'ils persévèrent, s'il leur plaît, dans leurs négationisme dans la crise anglophone: nous persévérons, nous, dans notre labeur et dans notre foi à démontrer la vérité et les faits au peuple Camerounais. Nous croyons à la statistique, parce qu'elle a fait ses preuves et qu'elle les renouvelle chaque jour. Nous y croyons, parce que nous savons comment les vrais statisticiens la conçoivent et l'organisent à propos de certaines prévisions dans le domaine de la macroéconomie. Et, sans doute, on nous demandera quels sont les vrais statisticiens et à quels signes on les reconnaît. Disons simplement que le statisticien doit savoir son métier. Car c’est absurde de croire qu’un néophyte s'improvise violoniste ou électricien, constructeur de bateaux ou professeur de langues étrangères. Mais statisticien, pourquoi pas ? C'est ainsi qu'on a vu

plus d'une fois confiées à des incompétences évidentes et avouées des attributions essentiellement techniques au Cameroun. D’où la multiplication des éléphants blancs à cause de l’incompétence des concepteurs de ces projets structurants. Nous, nous exigeons que le statisticien sache son métier. La statistique s'enseigne; la statistique s'apprend. Il faut l'avoir apprise pour la pratiquer sûrement. Et puis, il y a une seconde condition, aussi indispensable, que la première. C’est l'amour de la justice et de la vérité qui démontre l’éthique dans la philosophie du statisticien. Or, au Cameroun, ce n'est pas là une vertu qui court les rues ou les milieux professionnels. On y assiste à toutes les formes du charlatanisme. Ce que nous réprouvons avec une fermeté à nulle autre pareille chez le toutologue Owona Nguini, c’est son manque de probité scientifique si indiscutée, au point où tous ceux qui le connaissent, savent désormais que sa parole ne fait plus foi. Tellement il ment, qu’on arrive à s’inquiéter de sa santé mentale. Les vrais intellectuels sont rares au Cameroun; et l'estime publique leur est due parce que l’on doit avoir le courage de s’assumer et d’avoir une certaine conviction.

Auteur: Dr. Abdoulaye Laziz Nchare