'La CAN sera sucrée pour ceux qui auront sucé un petit bout !'

Au Cameroun la compétence seule ne suffit plus

Mon, 27 Dec 2021 Source: Marlène Emvoutou

L'influenceuse camerounaise et par ailleurs anncienne rapporteur de la commission marketing et communication de la FECAFOOT, Marlène Emvoutou brise le silence sur l'organisation de la CAN 2022 au Cameroun et fait des révélations sur l'injustice dont elle est victime.

Depuis quelques temps, je reçois des sollicitations de la part de nos compatriotes, qui souhaiteraient contribuer au rayonnement de la grande fête du football africain qui se déroulera dans notre pays à partir de janvier 2022.

Mes chers amis, je comprends vos inquiétudes, mais sachez que je ne suis pas associée à l'organisation de la Can total énergie qui se déroulera au Cameroun.

Il est vrai que j'ai occupé durant de nombreuses années le poste de rapporteur de la commission marketing et communication de la FECAFOOT,

Que je suis titulaire d'un doctorat in business administration, spécialiste en marketing sportif, avec une longue expérience de cadre commercial à la CRTV.

Ceux qui décident de ces affaires ont estimé que je n'ai pas encore le profil pour parler du football au Cameroun.

Malgré, ma participation à des milliers d'émissions sportives sur les ondes au Cameroun et ailleurs, pour parler du football, le président du COCAN ne me connaît pas.

Il estime que Je ne suis pas une influenceuse du football...

Du moins, depuis que ma godasse est morte, mon avenir dans ce pays est devenu aussi incertain que le vôtre.

Car, il s'agit d'une affaire de godasses...

Au Cameroun la compétence seule ne suffit plus...

Si Samuel Eto'o ne m'avait pas téléphoné quelques jours avant son élection en présence de Justin Tagou, je ne devais même pas rôder autour de cette affaire.

Tout le monde a vu comment il a crié mon nom à son arrivée dans le hall de l'hôtel Mont Febe, ce fameux 11 décembre, et cette accolade après la proclamation des résultats.

Cela n'a pas empêché que le commissaire central de la ville de Sangmélima reçoive des instructions d'un mystérieux émissaire, de me faire interpeller lors de la visite de Samuel Eto'o à Sangmélima, soit disant qu'il fallait m'empêcher de m'approcher du nouveau président de la FECAFOOT.

Heureusement que le commissaire est mon beau-frère, le papa de la fille de ma petite sœur, qui me suit dans le ventre de ma mère, j'aurais vraiment passé un sale temps à Sangmélima.

Cette ville où j'ai offert des tonnes de matériels sportifs pour les clubs, où j'ai tenu un club de football, où j'ai été vice-présidente départementale, dans cette région qui a fait de moi la première femme du Cameroun présidente de ligue régionale FECAFOOT , quelqu'un a quand même pensé que je n'avais pas ma place à cet événement.

Le commissaire central de Sangmélima ignorait que c'est moi qui avais mobilisé les jeunes en ma qualité de présidente de la fédération des supporters du football.

Que j'avais financé la production de 1000 tee-shirts pour les fans de Samuel Eto'o,

Que mon argent personnel a payé le transport et la restauration de centaines de jeunes qui partaient des villages pour assister à cet événement.

Quand j'avais la godasse à la CAF, j'ai assisté à 4 éditions de la Coupe d'Afrique des Nations.

Je sais par expérience, qu'au-delà de la grande de la compétition de football, la CAN est une opportunité pour vendre l'image de marque de son pays .

Mais , le slogan de la Can , nous fait déjà comprendre que la communication publicitaire a été confiée à ceux qui ont des godasses .

Un slogan aussi moribond, que la stratégie de communication autour de cet événement...

En tout cas, cette affaire de Can ne concerne pas ceux qui n'ont pas le réseau ..."

Auteur: Marlène Emvoutou