Rappel sur les multiples violations de la loi par la société Fipcam. Mise en danger des populations et des travailleurs ; menace sur les journalistes ; corruption aggravée...les cas Abessolo Mengoumou ; Toungou Barthelemy et Nestor Ngah Etoga
Monsieur le Premier Ministre,
Deux citoyens camerounais, pères de famille et employés de la société Fipcam, sont actuellement en grande souffrance. Le premier, Abessolo Mengoumou croule en prison depuis plusieurs mois, pendant que le deuxième, Toungou Barthélémy, est une véritable épave ambulante.
Dans la ville de Mfou, une société, Fipcam, avec un patron hyperpuissant, qui place qui il veut en prison, avec son argent, avec son arrogance. La République est à ses pieds. Vrai patron de la ville, il commande le ciel et la terre.
Par diverses correspondances, nous vous avions alerté sur cette situation inimaginable dans un pays organisé, dans un Etat de droit. Voici un expatrié qui s’autorise tout, et échappe à toutes les sanctions. Tous les services de sécurité du pays ont été alertés et nombre d’entre elles ont initié des enquêtes. Hélas, partout, l’argent du super patron compte plus que la dignité de notre drapeau, de nos lois et de nos institutions.
Le plus récent, c’est un journaliste, représentant d’une agence de presse, sommé de répondre du crime de lèse-majesté, pour avoir osé informer l’opinion sur la situation à Mfou et les agissements du Dieu-Patron de la société Fipcam. Que nous reste-t-il véritablement comme dignité, comme Etat ?