Maurice Kamto serait dans les bonnes grâces de la France
Un ministre du Christ m’a appelé pour me raconter la revelation divine qu’il venait de recevoir: il a vu que Paul Biya disparaitrait avant la fin de cette année 2020 et le Cameroun sera plongé dans le chaos des guerres civiles avec les sécessions de l’Ambazonie et du Nord Cameroun où règneront Boko Haram agissant comme forces armées rebelles, et les bulu du Sud utilisant leurs militaires et stocks d’armes pour tenter de s’imposer par la force comme successeurs de Biya, après que la France aura imposé Maurice Kamto comme président de la République du Cameroun avec pour mission principale de chaser les chinois et de tout redonner à la France.
Cette révélation m’a rappelé les informations que je me suis gardé de publier jusqu’ici, qui toutes indiquent que Kamto est un agent de la France.
Rappelons d’abord les faits historiques.
La France est l’ennemi premier du peuple camerounais et du Cameroun.
Les Anglophones sont massacrés chaque jour depuis 2016 jusqu’à ce jour parce que la France ne veut pas perdre le contrôle de ses puits pétroliers de Bakassi, situés en territoire Anglophone, si la Fédération camerounaise était rétablie et les anglophones gèreraient leurs propres affaires sur leur propre territoire étatique comme ils l’exigent.
La France est le véritable propriétaire de Bakassi, où elle dit avoir découvert le pétrole au lieu dit Rio Del Rey en 1947, avant les indépendances du Cameroun francophone et du Southern Cameroons britannique.
Rappel historique:
C’est dans le but de conserver la propriété des puits pétroliers africains, après sa défaite à la guerre d’Algérie, que l’ancien président français le général Charles de Gaule créa les «réseaux Foccart» que nous appelons aujourd’hui Françafrique.
Le sous-sol de la terre de France est stérile, sans richesses minières, ce qui est un handicap pour une France assoiffée d’une place parmi les grandes nations développées de ce monde.
C’est ainsi qu’après avoir corrompu Léon Mba, alors président de l’association Elat Ayong qui militait dans les années 1940 pour un État Fang/Ekang devant prélever son territoire des parties des États actuels du Gabon, du Cameroun et de la Guinée équatoriale après la colonization, et avoir pris possession des puits pétroliers du Gabon, Jacques Foccart fomenta la sécession biafraise afin que la France prenne possession des puits pétroliers du Delta du Niger et de la mer voisine de Bakassi.
Après 10 ans de guerre de sécession, durant laquelle l’armée française livrait des armes nuitamment au Biafra par avions à partir de sa base militaire du Gabon, y formait des officiers biafrais et finançait ce mouvement sécessionniste, la nouvelle armée fédérale nigériance écrasa les sécessionnistes biafrais.
En janvier 1970, la France perdit cette guerre de sécession biafraise au prix des rivières de sang de plus d’un million de biafrais, notamment les enfants morts de famine, dans ce que la presse française baptisa pour la première fois «génocide».
Après cette défaite, Jacques Foccart se tourna vers la République Fédérale du Cameroun voisine, pour prendre possession des puits pétroliers de Bakassi, en ordonnant à ses pions, le président Ahmadou Ahidjo et son secrétaire général de la présidence Paul Biya, de mettre fin à la Fédération, parce que le contrôle du territoire de Bakassi et de ses puits pétroliers par l’Etat anglophone du West Cameroon l’inquiétaient.
Depuis le faux referendum de 1972 mettant illégalement fin à la Fédération, qui était pourtant la condition posée par les Anglophones pour se joindre à l’État francophone La République du Cameroun, les Anglophones sont mécontents et ont toujours menacé La République du Cameroun de sécession si la Fédération camerounaise n’était pas rétablie; ce que la France et ses laquais Ahmadou Ahidjo et Paul Biya ont toujours rejeté, jusqu’à la révolte générale de fin 2016 devenue une guerre civile quand les Anglophones ont finalement pris les armes à force de subir le terrorisme étatique de La République du Cameroun ordonné par le dictateur Paul Biya.
Et pour se servir de pions politiques, non seulement pour l’accompagner à sa réélection comme d'habitude, mais surtout pour détourner l'attention du public de la guerre civile en zone Anglophone et ses justes complaintes de marginalization et d’abandon des populations anglophones dans d’horribles conditions de vie en exigeant le retour à la Fédération, Paul Biya envoya ses fidèles suivants comme ses pions:
- Maurice Kamto, son ami et ancien baron de son régime et fidèle agent de la France (comme nous le montrons ci-dessous), avec pour mission de dévier l’attention du peuple camerounais de la «crise anglophone» vers un tribalisme fictif opposant supposément les bulu-beti aux bamiléké, alors que régime Biya est contrôlé principalement par les bulu, les beti et les bamiléké depuis plus de trois décennies: une distraction qui a fait mouche, animée qu’elle est par les anciens et actuels membres du RDPC et agents de son régime formant les rangs des terroristes verbaux justement appelés «meute pro-Kamto».
- Cabral Libii, un instrument du régime, ancien agent de renseignements avec Okala Ebode et d'autres, utilisé par les extrémistes bulu sous le parrainage du professeur Nkou.
- Joshua Osih, un ami de longue date du vieux dictateur, qui lui a toujours accordé des marchés publics juteux en Suisse et au Cameroun.
- Akere Muna, son ami et avocat, comme Kamto.
- Bello Bouba Maigari, son baron, ami et complice de longue date.
- Adamou Ndam Njoya, son baron et ami de longue date.
Et bien d’autres de faible importance.
La pièce maîtresse de Paul Biya cette fois-ci est Maurice Kamto, un homme qui lui avait été imposé par la France.
En effet, consultez le curriculum vitae de Maurice Kamto, dont l’un se trouve dans la page web suivante de la CRTV: http://www.crtv.cm/…/curriculum-vitae-of-professeur-mauric…/
Vous constaterez qu’est absente de son curriculum l’entreprise d’avocats qui l’emploie jusqu’aujourd’hui, et qui s’appelle Lysias Partners.
Lysias Partners, dont le cabinet est situé au 20 Quai de la Megisserie à PARIS, fonctionne avec six employés seulement, mais a fait un chiffre d’affaires de €2 009 700.00, soit 1,323 milliards de Fcfa en 2018.
Maurice Kamto est l’un des avocats de Lysias Partners, appelé consultant, mais son nom n’apparait nulle part sur son site web, comme beaucoup d’autres de ses avocats et encore moins comme «partenaire».
Pourtant dès 1994, après que les nigérians eurent occupé certains lieux de Bakassi, Lysias Partners contacta feu Foumane Akame, le tout puissant conseiller juridique de Paul Biya, membre du conseil supérieur de la magistrature et plus tart membre de la cour constitutionnelle.
Le patron de Lysias Partners et de Maurice Kamto, Jean-Pierre Mignard, avocat au Barreau de Paris depuis 1974, conseil de plusieurs États (République de Djibouti, Cameroun, Tchad, Bénin etc…) dans les litiges frontaliers et dans la négociation des accords de concessions pétrolières, a de puissantes entrées à l’Élysée.
Jean-Pierre Mignard est un habitué du Cameroun et des mailles du régime corrompu de Paul Biya.
Pour prendre le marché de Bakassi, il avait besoin du couvert d’un avocat camerounais.
Afin qu’il ne soit pas clair pour tous que c’est la France qui défend son territoire chasse gardée de Bakassi, il trouva très vite la solution en Maurice Kamto, un enseignant en France, que Lysias Partners fit inscrire au barreau de Paris avec prestation de serment le 10 décembre 1997, toque G0502.
Il y’eut d’abord une opposition féroce de la part des beti-bulu du régime menés par Joseph Owona, qui voulait ce marché public de defense de l’Etat dans ce litige frontalier contre le Nigéria.
Mais feu Ferdinand Oyono conseilla vivement à Foumane Akame d’accorder le marché à Lysias Partners qui utilisait Maurice Kamto, même si, comme Bamiléké il était une menace pour «l’État beti» de Joseph Owona, puisqu’il n’est qu’un pion de Lysias Partners, qui a par là l’opportunité de défendre les intérêts pétroliers de la France à Bakassi.
Foumane Akame accorda le marché à Lysias Partners, qui plus tard demanda à Paul Biya de nommer Kamto ministre au ministère de la justice avec pour mission unique de suivre l’affaire Bakassi jusqu’à son aboutissement final avec l’application des clauses de la sentence judicaire, notamment la délimitation des frontières.
C’est ce rôle unique de pion de la France, à travers la firme juridique Lysias Partners, que Maurice Kamto joua dans le gouvernement de Paul Biya.
Aujourd’hui, la France de Macron n’écarte pas la possibilié d’utiliser son fidèle serviteur Maurice Kamto comme président de sa françafricaine République du Cameroun.
Kamto répond en grande partie aux critères du bon serviteur que la France cherche en Afrique, à savoir un homme bouffi d’orgueil et d’arrogance, maladivement cupide et assoiffé de pouvoirs, athée et soumis à aucune valeur morale, complètement servile et zélé au service des intérêts français, et servilement obéissant aux ordres de la France et ses outils tels que Lysias Partners.
Mais la mission d’arracher tous les marchés et avantages publics accordés par le régime Biya aux chinois, qui opèrent avec les «élites» et officiers militaires bulu, à l’image des terres qu’ils arrachent aux paysans de l’Est et du Sud pour créer de grandes exploitations agricoles et minières, est une bombe sociale qui éclatera dans une guerre civile quand ces bulu s’opposeront à sa présidence par les armes.
Pour préserver ses intérêts économiques à tout prix, la France prépare un énorme chaos au Cameroun.