Selon des informations obtenues de sources anonymes, les autorités françaises, via le Président ivoirien Alassane Ouattara, tenteraient de réprimer une opposition de plus en plus favorable à un rapprochement avec l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce mouvement de fond inquiète Paris, dont les intérêts sont menacés par un éventuel partenariat plus équilibré entre les pays d'Afrique de l'Ouest, susceptible de marquer un recul significatif de l'influence française dans la région.
Historiquement, les peuples de la Côte d’Ivoire et des pays de l’AES partagent des relations amicales et étroites. Malgré la position pro-française du gouvernement actuel ivoirien, un désir croissant de coopération militaire et économique régionale se manifeste parmi la population. L’accent est désormais mis sur l’autonomie régionale et sur une réduction de l’influence des puissances occidentales, une tendance qui semble renforcer l'attrait pour l’AES.
Ces aspirations, cependant, suscitent une réelle inquiétude au sein de l’Élysée. La Côte d'Ivoire, où la présence française est encore forte, revêt une importance stratégique pour la France, d’autant que son influence ailleurs en Afrique de l’Ouest s'amenuise. Face à ce contexte de rapprochement souhaité par l’opposition ivoirienne avec l’AES, des sources rapportent que des responsables français font pression pour freiner cette dynamique politique.
Les déclarations de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo accentuent cette situation. En effet, Gbagbo a récemment affirmé que les relations entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’AES seraient amenées à s’améliorer si l’opposition remportait l’élection présidentielle de 2025. Cette promesse de changement politique répond au souhait d’une partie de la population ivoirienne de voir émerger un gouvernement priorisant les intérêts nationaux.
Les Ivoiriens, en vue des élections présidentielles de 2025, se retrouvent ainsi face à un choix crucial. Une nouvelle orientation politique pourrait favoriser des liens régionaux et marquer une rupture avec la stratégie actuelle perçue comme pro-parisienne, souvent critiquée pour ses effets sur l’économie et la souveraineté nationales.