Par une correspondance adressée ce 23 août 2017 au Ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Nkou Mvondo Prosper, Maitre de Conférences, deux jours après publication d’un arrêté nominatif massif dans les Universités, qui l’a pourtant épargné, vient de demander d’être déchargé de la fonction de Chef de la Cellule de contrôle (rang administratif de Directeur Adjoint)) à l’Université de Ngaoundéré.
Il donne une double justification à cet acte:
- Une longévité de 12 ans (il occupe ce poste depuis le 18 novembre 2005) ;
- Le caractère illogique de son maintien. Il soutient que le Ministre de l’Enseignement supérieur ayant porté atteinte à son honorabilité au point d’enjoindre son Recteur de convoquer un conseil de discipline à son sujet, devait opportunément tirer les conséquences qui s’imposent en procédant à son remplacement.
A titre personnel, je trouve que cette démarche courageuse et rare dans notre contexte, est empreinte de logique. Lorsqu’un « patron » ne s’accommode pas d’un collaborateur à une fonction, il en tire logiquement et rapidement les conséquences, surtout s’il en a la compétence attributive. Mon limogeage au poste de Directeur Adjoint de Radio Campus UY2 (même si c’est à une échelle de loin inférieure), s’inscrit parfaitement et au-delà de toute polémique, dans cette veine.
Le Pr Nkou Mvondo en sa qualité d’universitaire sérieux, annonce tout de même qu’il assurera la continuité de service jusqu’à son remplacement qu’il appelle de tous ses vœux.