La mentalité prélogique de Zack Mwekassa se manifeste par une pathologie existentielle, caractérisée par des velléités de puissance, de célébrité et de gloire qui contrastent cruellement avec les réalités de son impuissance et de son anonymat. Cette discordance entre son aspiration à la suprématie et son état de sous-homme révèle une profonde altération de son psyché, une véritable «déchéance existentielle». Il est évident que Zack souffre de l'hubris, cette maladie de l'âme qui le conduit à se prendre pour un être suprahumain, à se considérer comme le « centre absolu » de l'univers.
Ses publications, qui ramènent systématiquement tout à sa prétendue grandeur, trahissent ses désirs refoulés, cette soif insatiable de reconnaissance qui le pousse à se percevoir comme le créateur de l'univers, ayant généreusement cédé sa création à Dieu.
Cette mégalomanie, fruit d'un subconscient déréglé, est une manifestation de la «volonté de puissance» nietzschéenne, qui le conduit à se considérer comme un «surhomme». Mais cette prétention est une illusion, une «méconnaissance» de sa propre condition humaine.
Sa vanité, démesurée et pathologique, est une maladie qui nécessite une prise en charge thérapeutique. Nous devons considérer Zack comme un « cas limite », un être qui incarne la « figure de l'aliéné ». Alors que Zack aurait aimé égaler les sommets de Samuel Eto'o ou de Francis Nganou, il est réduit à une célébrité de moustiques et de microbes.
Il est temps de sauver notre frère africain de cette maladie qui le dévore. Nous devons lui offrir une main secourable, non pour alimenter sa vanité, mais pour le guérir de cette pathologie qui l'empêche de voir la réalité en face.
Certes, nous avons des problèmes plus urgents à régler pour nos pays, mais sauver des vies en fait partie. La maladie de Zack n'est pas seulement un cas individuel, mais un symptôme d'une maladie collective qui affecte notre société. Les imposteurs, les faux prophètes et autres vendeurs de rêve ont pris les réseaux sociaux en otage en tant qu'incubateurs de la cécité intellectuelle. C'est l'une des causes de notre sous-développement.
Il est donc essentiel de considérer la maladie de Zack comme un cas urgent qui va au-delà de sa simple personne. Nous devons agir pour prévenir la propagation de cette pathologie et promouvoir une culture de la lucidité et de la responsabilité. C'est notre responsabilité collective de sauver nos frères et sœurs africains de l'aliénation et de la méconnaissance, pour construire une société plus épanouie et plus juste.