Depuis la sortie magistrale de Maurice Kamto sur Canal 2, sortie qui suivait d'ailleurs le sacre du MRC au palais des Congrès de Yaoundé, je vois beaucoup de personnes s'agiter sur facebook.
Des gens qui qui se rendent subitement compte qu'un BAMILEKE, vendeur d'arachides comme on les appelle, peut diriger ce pays, d'autres qui redécouvrent Kamto, son parcours, et son équipe constitué comme ils disent, de bahams - comme si les bahams n'étaient pas des hommes, et des femmes.
D'autres encore qui démissionnent du parti, alors qu'ils avaient démissionné depuis longtemps, milles images de Kamto sur tapis rouge, comme s'il devait marcher sur l'eau comme Jésus-Christ !
En regardant à l’intérieur de cette affaire, ce que je vois d'abord, c'est d'autres luttes. Celles des 'penseurs' de ce pays, toujours en train de s'accuser les uns les autres. Celles des écrivains par exemple, de Douala et de Yaoundé, qui se connaissent, se lisent en cachette et ne se fréquentent pas.
LIRE AUSSI:Martin Belinga Eboutou: le film de son limogeage selon Jeune Afrique
Celle d'une opposition en panne d'inspiration, qui a tous ses membres sur facebook et qui est INCAPABLE de se rallier derrière une seule personne, parce qu'elle sait déjà qu'elle ne peut pas gagner, et donc, que le pouvoir en place n'est plus un adversaire.
Chaque jour depuis la sortie de Kamto, chacun vient se larguer sa haine tribale sur nos visages.