La souffrance est un phénomène qui s'impose à toute l'humanité

Sun, 29 Nov 2015 Source: carmer.be

La souffrance est un phénomène qui s’impose à toute l’humanitéActes 9:15-16 « Le Seigneur dit à Ananias: “Va trouver cet homme. Je l’ai choisi et je vais me servir de lui. Il fera connaître mon nom aux peuples étrangers, à leurs rois et aussi au peuple d’Israël. Je lui montrerai moi-même tout ce qu’il doit souffrir à cause de mon nom.” »

Je venais tout juste de faire mon entrée comme étudiant dans les Centres de Formation Biblique de Douala au Cameroun en 2001 quand je découvris ce passage biblique dans lequel le Seigneur Yeshoua promet la souffrance à son disciple Paul. Tout paniqué, je demandai alors à mon ami et collègue Daniel M. s’il n’est pas possible d’être chrétien sans souffrir. J’avais, en effet, beaucoup d’admiration pour Daniel qui me semblait trop bien s’y connaître dans les Écritures bibliques. Impossible, me dit-il ! Pauvre de moi qui m’attendais à trouver dans la chrétienté, la vie abondante en Jésus (comme j’appelais mon Seigneur Yeshoua à l’époque), donc l’abondance matérielle, la santé physique, la joie et la paix, bref, tout, sauf la souffrance, parce que le bon Dieu est Amour. Mais comment comprendre que Yeshoua promette plutôt la souffrance à son serviteur Paul dès son appel ? Comment comprendre que le bon Dieu permette tant de souffrance dans le monde ? Cette idée m’a longtemps turlupiné l’esprit et je rends grâces à YHWH de m’avoir enfin éclairé sur le mystère de la souffrance dans le monde.

La souffrance n’est ni une fin en soi, ni une doctrine biblique

Certes, il y a des érudits supposés dans la chrétienté qui présentent la souffrance comme une fin en soi, la preuve ultime que l’on est disciple de Yeshoua. Certains osent même affirmer que « Si tu ne souffres pas, c’est que Dieu n’est pas avec toi. » Du coup, j’ai l’impression que certains chrétiens et autres disciples de Yeshoua s’adonnent à une quête volontaire de la souffrance, comme dans une compétition, pour étaler leur consécration présomptueusement plus profonde que celle de tous les autres … ‘rivaux’, ceci en s’engageant dans des pratiques et autres privations volontaires qui ont, à la vérité, une apparence de spiritualité, en ce qu’elles indiquent un culte volontaire, de l’humilité, du mépris du corps physique, de l’argent et de la matière périssable, alors qu’elles sont sans aucun mérite aux yeux de YHWH, et contribuent plutôt à la satisfaction de leur ego … spirituel. Ces pratiques, qu’ils croient naïvement mettre à leur crédit éternel, ne sont pourtant pas loin du masochisme qui est la recherche d’un plaisir parfois inavoué dans la souffrance, et ce, dans une attitude par ailleurs stoïque et angélique.

Il n’en demeure pas moins que Yeshoua Ha Mashiah promet la souffrance à ses disciples dans plusieurs passages de la Bible. (Matthieu 5:11-12; Matthieu 20:23; Jean 16:33; Jean 15:19-20) Le témoignage biblique et historique des premiers disciples de Yeshoua atteste qu’il en a été ainsi. (2 Corinthiens 8:2; 2 Corinthiens 7:4; 2 Corinthiens 4:17-18; 1 Pierre 4:16) Si donc nous sommes appelés à la suite de Yeshoua, il va sans dire qu’en temps opportun, Lui-même nous montrera ce que nous devons souffrir pour son nom, ce qu’il sait pertinemment que notre degré de pénétration de son Souffle sacré nous permet de porter sans nous écraser, ni nous arrêter dans notre marche dans l’espérance du salut. (1 Corinthiens 10:13) En attendant d’entrer dans cette phase inévitable de la marche dans l’espérance de notre transformation à la stature de Yeshoua, il est souhaitable que nous ayons une meilleure compréhension du mystère de la souffrance afin de nous garder des vaines souffrances en ceci que nous sortons de la doctrine de la souffrance, quand bien même, et il faut le souligner, la souffrance s’impose à tous, sous diverses formes.

Les types de souffrances causées par la maladie

De manière très globale, la souffrance (douleur) est une expérience sensorielle, émotionnelle ou spirituelle désagréable. Elle peut être d’ordre physique (corps), mental (âme) ou spirituel (esprit), selon la composante de l’être qu’elle affecte en premier lieu. Mais en réalité, il est impossible de dissocier toutes ces souffrances : elles interfèrent les unes avec les autres et affectent notre être entier. Quelqu’un qui souffre, a mal dans tout son être, esprit, âme et corps.

La souffrance somatique (physique) peut être causée par les troubles du système digestif, respiratoire ou de reproduction, le dysfonctionnement d’un organe physiologique interne ou externe, les démangeaisons, les coliques, la migraine, la douleur musculaire ou dans les os, la douleur dentaire, les affections des organes de sens, une amputation de membre, la mutilation, etc. Une maladie qui cause de la souffrance est dite chronique quand elle est de longue durée, évolutive, souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves.

La souffrance mentale ou émotionnelle désigne une douleur ressentie dans l’âme. Elle n’est pas d’ordre somatique. L’anxiété, l’angoisse, la convoitise, la jalousie, la rancune, la culpabilité, la colère, la haine, les phobies diverses, etc. sont des exemples de souffrances mentales. Les souffrances mentales sont subjectives. Elles sont ressenties personnellement et intimement. Généralement, elles ne seront observables que dans des phases très avancées du trouble. Avant cela, le malade aura la capacité de les gérer à l’insu de son entourage, hors mises les périodes de forte crise.

Ce qui fait que la majorité des malades mentaux sont ignorants de leur maladie et, par conséquent, ils ne cherchent pas à se faire aider, encore moins à suivre un traitement médical, si tant est que la science a une solution efficace à leur proposer, car en réalité, les troubles mentaux sont causés et entretenus par des démons. Dans cet ordre d’idées, je dirais que la souffrance mentale est une souffrance spirituelle que le malade peut encore contrôler dans une certaine mesure, pendant des périodes assez espacées pour que son entourage ne puisse pas facilement la déceler. Le manque de contentement, la séparation, le deuil, le viol de sa conscience, l’exclusion, le chômage, la solitude, l’injustice, la méchanceté supposée des autres, etc. sont des vecteurs probables de souffrance mentale chez certains individus, chacun y allant selon sa sensibilité.

La folie, ou souffrance spirituelle, est un terme très généraliste, englobant un ensemble de troubles mentaux excessifs que l’homme ne contrôle plus, l’expression visible de la possession du malade par des entités invisibles qui lui imposent un comportement en total décalage de la norme humaine … déchue, si jamais elle existe. Car si nous comparons tous les humains à Yeshoua Ha Mashiah qui est la norme parfaite selon le Créateur, YHWH Adonaï, force nous sera donnée de constater que tous les humains sont des malades spirituels qui s’ignorent, parce qu’ils sont si différents de la norme, du modèle parfait de l’homme, Yeshoua.

Le malade spirituel peut alterner les périodes de lucidité, d’excitation et de dépression, être assailli par des pensées qu’il ne contrôle pas, entendre des voix qui le critiquent ou commentent ses actions pour le justifier, le culpabiliser ou le condamner, accorder à des éléments de son environnement des significations excentriques, être hanté et subir des agressions physiques de la part des entités invisibles, etc. Bref, les troubles spirituels font du malade qui en souffre un être contrôlé par des forces invisibles et puissantes, et, par conséquent, le malade ne peut plus être maître de sa pensée, de ses paroles et de ses actes.

La schizophrénie, les troubles bipolaires, la paranoïa, la dépression, le repli et l’isolement, l’agressivité, les envies suicidaires, la cleptomanie, la mythomanie, la nymphomanie, la pédophilie, la boulimie, les addictions, les obsessions, le forçat et autres troubles du comportement en font par exemple partie. Au paroxysme de la souffrance spirituelle, l’homme perd tout sens de la logique humaine, de la morale et de la dignité. Il n’est plus distinct d’un animal. Il est dit fou parce qu’il n’a plus de personnalité à défendre, il ne participe plus au spectacle des egos qui se la jouent dans le quotidien de notre humanité contemporaine.

La privation de liberté et la mort pour causer la souffrance

La compassion et l’empathie peuvent provoquer de la souffrance mentale. La compassion est une vertu par laquelle un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d’autrui, et poussé à participer à y remédier. L’empathie, quant à elle, est la faculté de pouvoir se mettre à la place de l’autre et d’éprouver ce qu’il ressent.

Parce qu’elles sont considérées comme malades ou impures, les sociétés humaines ont généralement tendance à isoler les personnes qui souffrent pour les soigner ou encore préserver les personnes saines de la contamination. Les victimes de la souffrance somatique (physique) sont internées dans les hôpitaux et autres lieux de soins palliatifs, si besoin se fait sentir.

Quand la personne qui souffre de troubles mentaux laisse libre cours aux esprits qui l’influencent, il peut arriver qu’elle pose des actes répréhensibles au regard de la loi. La justice humaine tient un tel malade pour responsable de ses crimes et l’interne dans une prison ou dans un lieu d’isolement. Certaines sociétés punissent par des amputations de membres, les transgressions de la loi dont sont coupables les malades mentaux. Il faut dire que seuls les malades mentaux qui ne sont pas privilégiés du fait de leurs avoirs ou de leurs relations, ceux qui ont été surpris en flagrant délit ou ceux qui ont été dénoncés, sont mis en prison ou punis pour leurs crimes par la justice humaine qui n’est qu’un simulacre de justice.

Les malades spirituels, quant à eux, sont souvent regroupés dans des asiles psychiatriques, quand il en existe. La société humaine veut ainsi les tenir sous contrôle pour les protéger d’eux-mêmes, ainsi que les autres, des dommages qu’ils peuvent involontairement causer à autrui. Faute de ressources, et donc de lieux pour les interner, les malades psychiatriques sont condamnés à déambuler dans la nature et dans les lieux publics ou abandonnés dans la rue. Et si l’individu qui a des troubles spirituels pose des actes contrevenant à la loi, la justice humaine ne lui en tient pas rigueur. Il est pénalement non coupable, parce qu’il est possédé par des entités qui lui imposent le vouloir et le faire !

Reste à noter que la justice inique des humains peut enchaîner des innocents non souffrants dans des hôpitaux, des prisons, des asiles de fous, voire même leur amputer des membres ou les mettre à mort pour les punir des crimes présumés qui, très souvent, sont en réalité des délits d’opinions, des contestations religieuses ou de l’opposition au système de pouvoir en place. Ces victimes innocentes de la méchanceté humaine estiment pourtant avoir de bonnes raisons de « combattre le bon combat ». Malheureusement, elles se retrouvent alors traitées comme des malades ou des criminels sur la base des mensonges et des faux témoignages qui permettent de justifier la souffrance à elles infligée par leurs persécuteurs.

Les persécuteurs vont, quant à eux, se prévaloir du droit à la violence légale et régalienne pour justifier la souffrance qu’ils infligent à leurs victimes innocentes, non sans avoir au préalable manipulé l’opinion publique et les observateurs pour obtenir au moins leur silence coupable, voire leur complicité active. À défaut de privation de liberté, les persécuteurs des innocents peuvent engager des campagnes nationales et/ou internationales de diffamation pour jeter le discrédit sur les motivations, la moralité, la santé mentale, etc. des personnes qu’elles persécutent, avec pour autre but que de leur causer de la souffrance morale. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage. Ce genre de souffrance, qui est appelé persécution ou tribulation, a pour dessein de contraindre les personnes considérées comme rebelles au système régnant à penser, parler ou faire ce que leur conscience considère comme inacceptable, faute de quoi elles sont ultimement mises à mort.

La souffrance comme résultante des alliances inconscientes

Globalement parlant, toutes les souffrances sont dues à deux causes : l’ignorance et les alliances contractées. Accordez-moi de mettre à part la souffrance causée par le manque d’un logement sécuritaire, d’aliments et de vêtements … minimums. « Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. » (1 Timothée 6:8). Je voudrais aussi faire fi, dans le cadre de ce papier, de la souffrance imputable à l’ignorance qui peut conduire l’homme à faire un accident, une maladie ; ou encore des conséquences d’une violence ou d’une agression causée par l’autre. Par ailleurs, un environnement d’existence hostile (chaleur, froid, humidité, pollution de l’air, etc.) peut aussi provoquer de la souffrance.

Je veux donc faire fi de toutes ces causes trop bien connues de la souffrance pour souligner une autre cause qui me semble moins connue : les alliances ou identifications. La souffrance physique, mentale ou spirituelle par procuration, par alliance. À mon sens, elle est à 99% la cause inconsciente de la souffrance chez l’homme. J’entends par alliance le fait pour l’humain de s’attacher physiquement, émotionnellement, intellectuellement ou spirituellement à une idée, à un objet, à la nature, à un animal, à un humain ou une entité spirituelle, ce que j’appelle une forme ou une étiquette, faisant ainsi de cette forme ou de cette étiquette une idole, un partenaire d’alliance, dans le but de s’identifier à lui, de se réaliser par lui ou de s’en servir pour distinguer sa personnalité, marquer sa valeur donc.

Ce genre d’attachement que je désigne par les termes EGO, idolâtrie, mariage impur ou alliance diabolique, est appelé dans la Conscience Cosmique, l’amour. Ce mariage est dit impur parce que le seul mariage pur est celui qui unit la créature humaine à son Créateur, YHWH Adonaï en Yeshoua Ha Mashiah par le lien du Souffle sacré. L’égo est donc l’opposé de l’amour. L’égo c’est l’alliance avec la créature ou les étiquettes, l’amour c’est l’alliance avec le Créateur. On a soit l’amour, soit l’ego, pas les deux. « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi; » (Matthieu 10:37) « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14:26)

Voyez-vous, quand je contracte une alliance avec une personne qui devient mon partenaire, alors, ce partenaire d’alliance et moi sommes unis pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort physique nous sépare. Dès lors, je réponds aussi des vertus, des crimes, des honneurs, des déshonneurs, des douleurs et des souffrances de mon partenaire. Ce qui lui arrive comme incidents et douleurs ne peut que m’affecter par compassion ou par empathie, parce que nous sommes devenus comme une seule personne. Or s’il se trouve que j’ai ce genre de relations égoiques avec mes biens matériels, mon argent, mon emploi, mes enfants, mon épouse, mes parents, mes idées, mes convictions, mon dirigeant spirituel, ma religion, mon prophète, mon idole politique, sociale ou culturelle, etc. aux fins de mon identification et de mon existence, alors je prendrais comme une cause de souffrance personnelle, toute souffrance infligée à mon partenaire par le rejet, le mépris, l’insulte, la calomnie, le mensonge, le vol, le viol, la mort, etc. Ce qui peut me pousser à avoir des ressentiments, de la colère, des frustrations, de la haine, des désirs de vengeance, voire à commettre un meurtre ou à me suicider, parce que je ne supporte pas les souffrances subies par mon partenaire.

Un inventaire du nombre de nos alliances égoiques serait très révélateur des raisons pour lesquelles nous souffrons tous. Plus grand est le nombre de nos alliances égoiques, plus nous allons souffrir, parce que nous ne sommes pas au contrôle de ce qui peut causer de la souffrance à nos nombreux partenaires d’alliance. Les alliances idolâtres que nous nouons avec les créatures au lieu du Créateur sont les principales causes de la souffrance sur la terre. C’est de ces souffrances égoiques que Yeshoua Ha Mashiah est venu délivrer l’humanité en nous donnant la pouvoir de divorcer de nos alliances égoiques pour nous marier à lui après que nous sommes morts à l’ego donc. Dans la Bible, l’ego est appelé la chair, le monde ou le vieil homme. Sans mort à l’ego, point de mariage possible avec Yeshoua, donc point de salut. J’affirme de ce fait que l’ego est l’unique et véritable adversaire de notre salut ; l’ego c’est la marque de la bête ; l’ego c’est le secret le mieux gardé de l’enfer ; l’ego c’est Satan lui-même.

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; » (1 Jean 2:15) C’est quand les êtres humains verront des hommes sur la terre qui ne sont pas envoûtés par l’ego, et qui sont par conséquent conduits exclusivement par le Souffle sacré de YHWH, que le monde croira que Yeshoua est le Messie, celui qui est venu susciter une race nouvelle sur la terre. Pour nous prévenir de découvrir ce secret si bien gardé, la Conscience Cosmique nous a jeté en pâture la religion avec ses enseignements sur les 10/613 commandements, les shabbats, les fêtes de l’Éternel, les traditions humaines, la morale, les rites et autres rituels que nous prenons pour la volonté de YHWH. Et c’est sur ce fondement mensonger et séducteur que nous attendons l’enlèvement au ciel parce que, pensons-nous avec « foi et conviction », nous sommes des chrétiens, des disciples de Yeshoua, des docteurs de la Parole (LOI) de YHWH, des justes, des saints, des sauvés et que sais-je encore. (Apocalypse 12:9) Vous avez dit imposture ?

L’alliance avec YHWH en Yeshoua ne dispense pas de la souffrance

Est-ce pour autant que l’alliance pure avec YHWH en Yeshoua va nous mettre à l’abri de la souffrance ? Absolument pas. En effet, pour entrer dans cette alliance avec le Créateur, il faut impérativement avoir divorcé de toutes nos alliances égoiques. C’est cela obéir à YHWH. C’est le sens véritable du plus grand commandement donné par Yeshoua. (Matthieu 22:36-40; Jean 14:15) C’est ce que j’appelle la marche dans l’espérance de revêtir la stature parfaite de Yeshoua, le processus de mise à part pour Yeshoua, de mort progressive à l’ego, de mort au monde, de sanctification donc. « Et, comme si vous aviez mis un vêtement neuf, vous êtes devenus une personne nouvelle. Cette personne se renouvelle sans cesse et elle ressemble de plus en plus à son Créateur. C’est ainsi que vous pourrez pénétrer YHWH pleinement. » (Colossiens 3:10)

Pour ce faire, l’homme, qui est ainsi dans l’espérance du salut, a la précieuse aide du Souffle sacré de YHWH qui lui donne le pouvoir d’endurer les souffrances consécutives à chacun de ses divorces, un après l’autre, sur sa route pour vraiment devenir enfant de YHWH. (Romains 8:24; Jean 1:12-14; Tite 3:7; Hébreux 11:1) « Le Souffle sacré est la première part des biens que nous allons recevoir de YHWH. Nous les posséderons quand nous serons entièrement libérés de l’ego. » (Éphésiens 1:14)

Point de divorce sans souffrance donc. L’ego va tenter par la malice, la séduction religieuse, la privation de liberté, les douleurs physiques et mentales, voire la sentence de mort, de s’opposer à notre sanctification, c’est-à-dire à notre divorce de toute alliance avec des créatures, des formes. Et c’est celui qui persévèrera jusqu’à la fin, celui qui ne va pas aimer son existence jusqu’à craindre la mort, le vainqueur de ce combat contre l’ego, le vainqueur de ce seul et unique « bon combat » donc, qui sera sauvé. (Apocalypse 2:10; Matthieu 24:13; Luc 21:19; Marc 13:13; Hébreux 10:39) « En effet, nous sommes sauvés, mais en espérance seulement. » (Romains 8:24)

L’aspirant disciple de Yeshoua, celui donc qui est sauvé en espérance, doit par ailleurs savoir qu’il est en train de se marier à la conscience contre laquelle le monde entier a une haine indescriptible, parce que la manifestation de cette conscience scellera la fin du système du monde. Voilà pourquoi l’aspirant disciple de Yeshoua trouvera toute l’humanité rebelle (conduite par l’ego) dressée sur le chemin de sa marche dans sa réalisation en Yeshoua : les politiques, les humanistes, les religieux, les faux-frères, les sages de ce siècle, les hauts prêtres du prince du monde, le système temporel tout entier, etc. Tous ces hommes qui sont déjà marqués au fer rouge dans leur conscience déchue. « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16:33) C’est cela porter sa croix après avoir renoncé à préserver son existence sur la terre.

Au représentant plénipotentiaire de Satan qui va bientôt se manifester, l’Antichrist, il sera donné de faire la guerre aux aspirants disciples de Yeshoua, et de les vaincre dans la dimension physique. Il va par ailleurs imposer à l’humanité toute entière de porter une marque visible de rébellion (soumission à l’ego) contre la Conscience d’en haut. Pour s’y être opposés, les aspirants disciples de Yeshoua seront mis à mort. (Apocalypse 6:11; 1 Pierre 5:9) Et dire que l’Antichrist aura autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. Tous les habitants de la terre qui auront conservé leurs alliances égoiques l’adoreront pour une souffrance éternelle dans le lac de feu qui ne s’éteint jamais, ceux qui n’auront pas pénétré le Souffle sacré de YHWH pendant leur existence sur la terre. (Apocalypse 13:7-8; Matthieu 10:22; Marc 13:13)

Choisir son genre de souffrance

« L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de YHWH (en espérance). Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de YHWH, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. » (Romains 8 :16-17)

Pour éviter de souffrir, il faut, non seulement ne plus avoir un corps physique qui est exposé aux besoins minimum, aux accidents et aux maladies, mais aussi ne contracter aucune alliance. Ces deux hypothèses sont impossibles à l’homme. En effet, nous serons toujours mariés, soit à des créatures, à la matière périssable, aux humains, aux idées et opinions, etc. bref aux formes, aux étiquettes, à l’illusion par la puissance irrésistible de l’ego. Celui qui parvient miraculeusement à divorcer de tous ces mariages égoiques se retrouvera obligé de choisir entre une alliance pour la souffrance éternelle avec Satan en personne, avec une apparence de paix et de joie temporelles ; ou alors une alliance pour la félicité en pérennité avec YHWH en Yeshoua, avec des tribulations temporelles en prime. Il n’y a point de place pour le juste milieu, le neutre, la tiédeur. Dans l’un ou l’autre cas, il va souffrir.

L’homme non éveillé, mort spirituellement, est cet individu qui souffre du fait de ses alliances égoiques inconscientes. Les hommes éveillés, quant à eux, ont la pleine conscience que la souffrance et la perdition sont d’abord la conséquence des alliances égoiques, et ils paient le prix dans la souffrance pour divorcer de ces alliances temporelles : les uns pour une alliance plus pénétrante avec Satan qui leur confère alors l’ascendance temporelle sur les morts spirituels, les autres sont dans l’espérance de devenir des élohîms par leur union avec YHWH en Yeshoua en vue de régner avec Lui sur la nouvelle terre qui va bientôt remplacer la terre actuelle, une terre habitée exclusivement par les humains conscients.

La question qui reste est celle de savoir quel est votre prix, cher lecteur ? Le prix qui vous impose le rejet de l’Amour de YHWH jusqu’ici. Les temps sont accomplis. Faites vos jeux !

Auteur: carmer.be