La technique des sauveteurs. Le sauveteur qui vend à la criée est un fin psychologue et stratège. Il taxe une marchandise qui coûte 5000fcfa à 20000fcfa, Sachant que ne connaissant pas le véritable prix, l'acheteur peut acquérir cette marchandise à ce prix ou du moins proposer le prix de 10000fcfa qui est largement inférieur à ladite marchandise. L'acheteur croira alors qu'il a fait une bonne affaire alors qu'il a été floué. D'ailleurs, le prix peut souvent doubler selon le gabarit financier de celui qui est en face.
La technique d'Eneo face à l'université de Douala me semble comparable à celle des sauveteurs. On te taxe la marchandise plus chère pour obtenir quelque chose qui n'est pas le prix réelle. En effet, il serait tout à fait curieux qu'au moment où l'université de Douala a contracté une dette auprès de UBA pour construire le complexe Ngando Mpondo, que la communauté universitaire entende que le recteur a délibérément lancé le payement d'une dette de 1,7 milliards sans justificatifs, ni historique à l'endroit de Eneo. Les langues fourchues et bien aiguisées dénonceront une escroquerie contre l'université et une volonté manifeste de détrousser l'université de Douala avec les retro commissions, d'intelligence avec Eneo. Il parait que cela est souvent possible pour les managers véreux.
La direction de l'un des plus grands maîtres du droit en Afrique le Pr Magloire Ondoa, recteur de l'Université de Douala sera décisive et historique dans la vie de l'université de Douala et des universités d'Etat en général:
- Primo, soit entamer un audit judiciaire de la dette avec toutes les expertises nécessaires afin que cette dette soit définitivement tranchée une fois pour toute devant la loi,
- Secundo, soit trouver une solution alternative et durable pour doter l'université de Douala de l'énergie électrique par la voie des énergies renouvelables afin de s'affranchir définitivement du chantage permanent et des tripatouillages de surfacturation de Eneo. Eneo perdra alors définitivement l'un de ses plus grands clients de la métropole économique.
"Chaque chose malheur est bon"
André Luther Meka