Pour justifier leur participation à la mascarade électorale d’octobre prochain, les partisans du « changement dans la paix et par les urnes » se consolent en prenant l’exemple de la Gambie où le président sortant, Yaya JAMMEH, a perdu les élections présidentielles en décembre 2016, après avoir dirigé le pays d’une main de fer pendant 22 ans.
Il est important de rappeler à ceux qui rêvent de renverser BIYA par les urnes que c’est la Commission électorale locale qui a proclamé la défaite de JAMMEH fin 2016 face à son rival et actuel chef de l’Etat, Adama Barrow.
Or au Cameroun, Elections Cameroons n’a plus le droit depuis 2011 de délivrer les résultats provisoires du vote. De plus, ce sont les forces ouest-africaines de l’ECOMOG qui ont délogé l’autocrate gambien qui refusait de reconnaître sa défaite. Espérons qu’en cas de défaite de BIYA dans les urnes, cette défaite dont rêvent tant nos amis, les Forces multinationales d’Afrique centrale vont débarquer à Yaoundé pour le déloger.
En guise de rappel, seule une insurrection populaire fera tomber le régime Biya et seuls les collabos de ce régime font des mains et des pieds pour prendre part aux élections organisées par la dictature.