Laissez le MRC, le MANIDEM, le SDF et les partis de l'opposition organiser leurs réunions publiques !
Laissez les auteurs qui ne sont pas acquis au Rdpc organiser leurs dédicaces !
Le Cameroun n'est pas la propriété de Paul Biya, du Rdpc et des autorités administratives !
Réunions Publiques On autorise les grands meetings de Bafoussam, d'Ebolowa, de Douala, des marches de jeunes et des danses du ventre pour appeler un président de 83 ans à retrouver sa vigueur de 82, dire merci pour des mesures de pitance qui sont le minimum dans un pays qui n'a pas construit de stade depuis 1972.
On autorise tout quand on est accommodant, proche du pouvoir, dans le sérail et plus simplement quand on peut prononcer RDPC dans toutes les langues de régions où les sous-préfets, préfets et gouverneurs cassent de l'opposant, empêchent la vie démocratique et sont récompensés de vains véhicules.
Ces autorités administratives qui mettent un camerounais en détention, comme le gouverneur du Centre, Otto Wilson, qui rêve d'un destin à la Beti Assomo, qui a eu la funeste idée depuis 14 jours, de priver de liberté un citoyen qui a osé brandir une pancarte pour dire non à la comédie nationale des appels.
Et ce dernier cas qui vient d'interdire deux rencontres, sous la forme de manifestation publique, du Mrc de Maurice Kamto, prévues ce 06 mars, visant à promouvoir une pétition utile sur le code électoral, pour des motifs mobutesques.
Que ceux qui accusent de dignes camerounais de déstabilisateurs le sachent : cautionner cette situation qui a trop duré, c'est faire le lit de dangereuses frustrations qui ne servent pas la cohésion nationale.