Depuis l'avènement du multipartisme avec les années de braises de 90,91,92,le pays va de mal en pire. La démocratie est devenue un vain mot dans la mesure où l'opposition et le peuple sont quotidiennement muselés.
Il est même interdit de parler de la santé du chef de l'État, l'élu du peuple dont il doit des comptes. A cette allure d'une gouvernance échouée,2025 pointe à l'horizon. Une question taraude l'esprit d'un peuple dépassé. La psychose et l'incertitude sont papables, visibles. Les intimidations des autorités gouvernementales se font ressentir ci et là. Pendant ce temps, le parti-Etat est divisé.
Certains pensent que le chef de l'État Paul Biya doit s'éterniser au pouvoir malgré la fatigue et sa santé de plus en plus précaire . A contrario, d'autres pensent que celui-ci doit passer le témoin pour permettre à une personne de redynamiser le parti et permettre une alternance douce pour notre pays. Ainsi, ce dualisme au sein d'un même parti peut-il présager des lendemains meilleurs ou tristes en 2025?
Chers compatriotes, je suis particulièrement inquiet de la situation préoccupante de notre pays. En tant que simple citoyen, mon analyse se veut objective et froide face à l'avenir de la nation. Les tares sociales tels le tribalisme étatique, le népotisme, la corruption, les détournements des fonds, le clientélisme politique etc., battent de plus en plus leur plein face à l'impunité. Si le président de la République jadis et tardivement a frappé le point sur la table contre la corruption après avoir vu les preuves, nous nous demandons pourquoi après tant de nouvelles preuves accablantes de Covidgate, de Glencore, de la CAN-TOTAL-ENERGIES 2021 qui a même connu des glissements de date, le chef de l'État reste muet.
Ce mutisme est-il à dessein où alors il n'est plus apte à restaurer l'autorité et la bonne marche des affaires du pays?