Au nom des évolutions sociales, l’Afrique est poussée à modifier ses fondements socioculturels et même à se renier parfois. La résistance se construit progressivement avec l’éveil des consciences, mais la pression reste forte venant de l’extérieur. Les déviances sexuelles légalisées ailleurs font l’objet de la nouvelle croisade occidentale sur le continent.
La visite manquée de l’ambassadeur français pour la cause des lgbt+ au Cameroun le 27 juin 2023, a remis en débat la question des déviances sexuelles sur le Continent Africain. Ces déviances sont-elles partie des coutumes, gardées secrètes et pratiquées dans des circonstances particulières par des initiés pour la protection de la société ? Parmi les auteurs qui soutiennent cette thèse, Michel Bourelly dans la revue « 30 idées reçues et santé mondiale », affirme que les déviances sexuelles sont une vielle pratique africaine que les sociétés ont pu gérer, et que l’Afrique a simplement développé l’homophobie, c’est-à-dire la haine des homosexuels, ce qui ne les élimine pas dans les sociétés. La littérature est abondante sur le sujet, et plus encore peaufinée depuis la levée de boucliers de l’opinion camerounaise, entérinée par le gouvernement qui a opposé une fin de non-recevoir au projet de visite de Jean Marc Berthon, qui se proposait de relire la législation camerounaise en la matière et apprendre aux Camerounais comment définir leurs sexes. Sous le prétexte de l’évolution des sociétés qui se sont modernisées et doivent évoluer, on veut désormais tout faire admettre au Continent. Mais si l’Afrique doit suivre l’évolution, doit-elle prendre tout ce qui est présenté comme étant les éléments de cette évolution ou doit-elle faire un tri ? Si les déviances sexuelles ont toujours existé dans les coutumes africaines mais réservées, d’où vient-il alors que c’est de l’occident que l’on viendrait leur en parler en profondeur, les pratiques gays, lesbiennes, transgenre et autres aident-elles l’Afrique à s’affirmer ou contribuent-elles au délitement des sociétés ? Et dans la même veine, pourquoi ne légaliserait-on pas aussi le vol et les braquages, puisque ce sont des vielles pratiques inhérentes aux sociétés ?
Revenir aux fondamentaux
Le combat des panafricanistes depuis son avènement, est celui du retour de l’Afrique à ses valeurs, qui doivent être défendues par ses fils et filles face à l’invasion occidentale qui tend à les effacer, sans plus. Si l’homosexualité n’est pas cantonnée hors de l’Afrique, est-ce une raison pour qu’elle soit érigée en norme et mode de vie, officialisée dans les lois et célébrée dans les mairies en Afrique ? Dans la bible et le coran, qui fondent les deux religions principales importées en Afrique par les mêmes occidentaux, la répression de l’homosexualité est sans appel. « Alors l’Eternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre enflammée par un feu qui venait du ciel, de l’Eternel. Il fit venir une catastrophe sur ces villes ainsi que sur toute la région. Toute la population de ces villes périt ainsi que la végétation », lit-on dans le livre de Genèse au chapitre 19. Sodome et Gomorrhe étant les deux villes où se livraient ce que la bible appelle l’immoralité sexuelle et les relations contre nature, et le mot sodomie est entré depuis lors dans le vocabulaire comme désignant le coït anal entre deux hommes. Le rejet de ces pratiques n’est donc pas une particularité africaine, il est inscrit dans les livres de profession de foi que les missionnaires ont apportés en Afrique. Le roi Léopold II de Belgique le leur rappelait en 1883 : « Le but principal de votre mission au Congo n’est donc point d’apprendre aux Nègres à connaître Dieu, car ils le connaissent déjà. Ils parlent et se soumettent à UN MUNDI, UN MUNGU, UN DIAKOMBA et que sais-je encore ; ils savent que tuer, voler, coucher avec la femme d’autrui, calomnier et injurier est mauvais. Ayons donc le courage de l’avouer. Vous n’irez donc pas leur apprendre ce qu’ils savent déjà. » Donc l’Afrique savait déjà ce qui était bon ou mauvais, et n’avait pas besoin que cela leur soit enseigné à travers des idées importées, qui du reste n’ont contribué qu’à lui faire perdre son identité.
La suite on la connait, les deux furent exclus du jardin, l’homme était désormais condamné à manger du pain à la sueur de son front, et la femme devait connaitre les pires douleurs à l’enfantement et désirer l’homme encore après, en plus d’être désormais une ennemie jurée du serpent qui n’hésiterait pas à la mordre. Les agents occidentaux qui font la promotion de l’homosexualité en Afrique jouent le même rôle. Ils sont là pour demander aux Africains : croyez-vous vraiment que l’homosexualité n’est pas bonne ? A chacun d’y apporter une réponse, en ayant conscience de ce qui est advenu à Sodome…et Gomorrhe
Identité
Les déviances sexuelles, que l’occident veut depuis longtemps présenter comme normales, font partie d’un vaste programme qui vise à vider l’Africain de sa substance -ce qui transparait déjà dans le rejet de la peau et des cheveux- lui faire croire qu’il se trompait en respectant le sexe de l’homme ou de la femme dès la naissance. Les envoyés de l’occident se comportent exactement comme le serpent de la bible avec Eve, Genèse chapitre 3 :
« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que le seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;
mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. »
La suite on la connait, les deux furent exclus du jardin, l’homme était désormais condamné à manger du pain à la sueur de son front, et la femme devait connaitre les pires douleurs à l’enfantement et désirer l’homme encore après, en plus d’être désormais une ennemie jurée du serpent qui n’hésiterait pas à la mordre.
Les agents occidentaux qui font la promotion de l’homosexualité en Afrique jouent le même rôle. Ils sont là pour demander aux Africains : croyez-vous vraiment que l’homosexualité n’est pas bonne ? A chacun d’y apporter une réponse, en ayant conscience de ce qui est advenu à Sodome…et Gomorrhe