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Je voudrais d’abord dire du courage aux blessés camerounais du nord, et à ceux qui sont tombés pour que l’occident continue de briller, de voyager en paix ; de reposer en paix en retenant que leur brusque sortie du monde apportera plus d’énergie dans la lutte contre ces oppresseurs sanguinaires pour qui les Africains n’ont pas droit à la vie.
Il est des moments difficiles dans la vie qui vous laissent deux et deux portent seulement. Soit l’on est peureux et douteux et se noie dans ses larmes (ce qui vous ouvre la porte du grand malheur ou de l’enfer perpétuel), soit l’on est courageux et réaliste et se bat opiniâtrement pour sa libération définitive.
Le Cameroun d’aujourd’hui se trouve devant les portes de l’enfer et du paradis. Mais sachant d’où il vient et où il va, sachant qui le mord et sentant s’appesantir tout le poids du passé douloureux sur son âme et ses épaules, cette énième guerre pour les richesses qu’on lui livre est une occasion en or pour ses enfants d’émasculer l’ennemi et de se libérer.
Dès le début de cette guerre imposée au Cameroun, j’ai dit et redit et je répète ici avec insistance qu’il n’y a pas de Boko Haram au Cameroun. La France, ses medias, ses amis intérieurs et extérieurs ont choisi cette appellation pour divertir en tuant pour des intérêts. A l’Assemblée nationale quand une voix autorisée dit que Boko Haram est à l’assemblée, c’est que les collabos sont là.
Il est encore des valets locaux qui s’agitent en public, dénoncent et préconisent même des solutions de sortie de cette guerre tout en étant bien connectés aux réseaux qui ensanglantent notre pays. Et je dis que dans cette lutte, les Camerounais sérieux ne doivent pas prendre au sérieux des bouches qui admirent et louent les autorités ivoiriennes actuelles.
Que devons-nous faire ?
1-Le Cameroun doit faire agir tout ce qu’il a comme services de renseignements, et ceux-ci devront sévir. Je dis, tout. Le Cameroun doit faire appel en ce moment à tout ce qu’il a et connaît comme compétences en matière de détection de ces agents de la mort : appareils détecteurs des explosifs et du métal, chiens, connaissances traditionnelles africaines, etc.
2-L’interdiction du port de certains habits est une mesure préventive à saluer mais sans grande efficacité. C’est pourquoi le plus important c’est de savoir
d’où ces explosifs qui tuent les Camerounais viennent. Il faut dénicher ces lieux s’ils sont sur le sol camerounais (ce qui est sûr) et voir aussi comment ces explosifs arrivent en territoire camerounais. Cette situation nous fera du bien.
3-Il faudra entreprendre des fouilles soigneuses et sérieuses dans les forêts, les plantations, fermes, affaires et maisons des citoyens des pays soupçonnés d’implication dans la déstabilisation du Cameroun et des nationaux pour chercher des armes et explosifs cachés. J’insiste comme avant qu’il y a assez d’armes disséminées sur le territoire attendant le moment opportun.
4-Les populations doivent être partout éduquées et mises en état de détecter à temps les faux citoyens et tout ce qui est suspect. Tâche qui requiert l’appui des gens en tenue, des municipalités et des politiques de l’opposition qui jusqu’ici ne jouent pas leur rôle, pour ne pas dire qui sont quasi inexistants.
5-Il me souvient que dans les années 1990s dû à son soutien indéfectible à ce régime en place, les Etudiants Parlementaires avaient alors prôné le boycott sur tout le territoire national de tous les produits français. C’est le moment propice de rendre cela effectif et plus efficace. Le peuple d’Um Nyobé ne doit pas continuer d’engraisser la bête qui le décime.
6-Chaque chancellerie soupçonnée de déstabilisation du Cameroun devra faire savoir aux autorités camerounaises la quantité d’armes en sa possession et accepter l’inspection de ses lieux. L’heure n’est plus à la diplomatie des caresses qui nous laissera perdants comme nos chers frères et sœurs de Côte d’Ivoire. Un courage hélas encore invisible à Yaoundé.
7-Les manifestations contre la France et ses amis qui déstabilisent le Cameroun en tuant ses enfants devront s’organiser devant leurs embrassades au Cameroun et les forces diasporiques devront en prendre l’écho pour officiellement leur dire chez eux que cela ne marchera pas au Cameroun.
Ne nous trompons pas. Ces gens viennent simplement défigurer le Cameroun à tel point que nous ne pourrons plus facilement nous libérer de leurs tutelles économique, monétaire, politique, militaire et culturel. Je suis certain que nous vaincrons et avec cette victoire libèrerons l’Afrique francophone.
