Pour Alain Denis Ikoul , voir Evan Ndicka choisir la Côte d'Ivoire au détriment du Cameroun qui a soit disant le "meilleur président de la Fécafoot de tous les temps", doit amener Samuel Eto'o et son staff à se poser de vraie questions.
"Je peux comprendre que Umtiti, Mbappé ou encore Saliba joue pour la France, que Bella Kotchap joue pour l'Allemagne. Je peux même comprendre que des influenceuses d’un certain genre quittent le Cameroun pour la Côte d'Ivoire, mais qu'un footballeur compétitif évoluant en Bundesliga choisisse la Côte d'Ivoire au détriment de la Fédération du meilleur président de la FECAFOOT de tous les temps, ce n'est pas moins qu'un scandale, malgré tout le respect que j’ai pour ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire. Le Cameroun ne mérite pas d'être ridiculisé à ce point. Les dirigeants de notre football doivent vite se remettre en question.
LE PROBLÈME dans cette affaire c'est que le Cameroun devient de plus en plus une destination dangereuse pour les footballeurs. Lorsque Ndicka et son père (camerounais) voient comment Onana est chiffonné, comment on peut laisser des joueurs compétitifs pour sélectionner les copains et les protégés des copains dans nos différentes sélections, lorsqu'ils voient que les équipes nationales chez nous sont devenues la tribune par excellence des règlements de comptes, lorsque les conférences de presse se transforment en cours magistraux de philosophie (…) évidemment que Ndicka va préférer le pays de la maman ivoirienne au détriment du pays de son père. Et c’est une mauvaise publicité pour le Cameroun. Tout ce que pourra accorder Ndicka à notre fédération, c’est une petite photo dans les murs de la FECAFOOT quand il sera de passage au Cameroun comme Saliba dernièrement.
Nous le disons tous les jours, le football est un vecteur de cohésion sociale, il doit servir à rassembler les camerounais. Sauf que depuis quelques temps, on assiste à tout le contraire. Même certaines crises sociales n'ont pas autant divisé les camerounais comme le football aujourd'hui, ceci du fait de nombreuses injustes dont sont victimes les acteurs, mais surtout du caractère clivant, déclamatoire et boursouflé de sa gestion actuelle. On nous a promis de ramener nos meilleurs enfants, aujourd’hui c’est la "p.tite" Côte d’Ivoire qui nous les arrache déjà. Il faut vite se ressaisir, sinon des Evan Ndicka, il y en aura bientôt des centaines".