Coup de tonnerre au Cameroun. Jeudi noir. Séisme de forte amplitude. Crash footballistique. Les mots et expressions vont sûrement manquer pour qualifier la décision d'un tribunal de Commerce Parisien dans le litige opposant L'équipementier LCS à la FECAFOOT. En un mot comme en mille, la Fecafoot a perdu cette bataille, et perdra cette guerre. Selon les spécialistes du droit, la décision du tribunal est exécutoire. On parle d'exécution provisoire de plein droit de la décision du juge de référé en faveur de Le Coq Sportif. L'appel n'est pas suspensif, même s'il survient.
Ainsi donc, tous ceux qui utilisent cet argument de la procédure pour espérer gagner en temps ou faire miroiter une issue favorable ben faveur de la Fecafoot trompent une fois de plus Samuel Eto'o Fils. Et justement, ils sont nombreux ces courtisans qui ont induit le Président de la FECAFOOT en erreur. Une grossière erreur de débutant, et même le cancre étudiant de la Faculté des Sciences Juridiques sait tout au moins que la non exécution d'un lien contractuel par une des parties entraîne le paiement des dommages et intérêts.
Que de l'expliquer pertinemment au Président de la FECAFOOT, ces larbins ont préféré encourager la confrontation. Sans doute ils y trouvaient ou en tiraient quelques avantages. Ce sont les mêmes qui après la décision d'hier surfent sur un nationalisme " de pacotille".
La mondialisation ne s'entoure pas des considérations subjectives. LCS était bel et bien une entité française lorsque tout allait bien. Lorsque l'activiste Boris Berthold lève se lièvre, les conseils du Président de la FECAFOOT auraient mieux fait d'écouter les conseils et d'en tirer les conséquences. Mais qu'a t'on vu? L'activiste est traité de tous les noms d'oiseaux, un individu qui clame au quotidien sa proximité avec ETO'O n'a pas trouvé mieux que de ressusciter" l'affaire du bus du MRC" pour brouiller l'alerte.... WEEK INFOS qui n'a de cesse d'encourager les réformes entreprises par ETO'O FILS depuis son arrivée à la tête de la FECAFOOT n'a jamais compris pourquoi il continue d'accepter ou d'entretenir d'improductifs et incompétents " amis".
Léopold Chendjou