Le F.F.C.I interpelle Paul Biya sur la violation des droits

Thu, 3 Sep 2015 Source: Mowha Franklin

Excellence Monsieur le Président,Au nom de l’organisation FFCI (Frontline Fighters for Citizen’s Interest) dont l’objet est la défense et la sauvegarde des droits citoyens,Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance les violences et autres exactions subies de façon continue par monsieur Ndjoumegni Vincent et expulsé par le colonel Wankam Marius d’une manière totalement injuste de son domicile qu’il occupe de façon continue et qu’il a acquis par voie successorale.

Monsieur le président,

Monsieur Ndjoumeni occupe un lopin de terre immatriculé à son profit suivant titre foncier N° 2238 délivré le 14 février 2008 par le conservateur foncier de Bangangté. Ce terrain est totalement mis en valeur et a fait l’objet du jugement en sa faveur N°202/COR du 23 juillet 2013 par la cour d’appel de l’Ouest à Bafoussam.

Ce jugement a été rendu par :

-Madame EKAMBI Patrice, vice Président de céans, Président ;

- Monsieur KOUNTCHOU Clément, vice Président de ladite Cour – membre

-Monsieur TONYE Pierre, vice Président de ladite Cour– membre

-En présence de Monsieur EBIA NDIDA André substitut au paquet général près la cour d’appel de l’Ouest à Bafoussam, occupant le banc du ministère public ; Assistés de Maître METOUOM Yolande Noel’ Greffière assermentée

Monsieur NDJOUMEGNI Vincent né en janvier 1932 à BAMENA par Bangangté a fait face à 12 arrestations successives et gardes-à-vue arbitraires dans le but de l’obliger à quitter sa concession héritée de ses parents.

FFCI Frontline Fighters for citizen’s Interest, dénonce avec la plus grande vigueur les exactions subies par Monsieur NDJOUMEGNI de la part d’un officier supérieur de l’armée Camerounaise avec la complicité des autorités Administratives et Judiciaire de Bangangté.

Monsieur le président,

Alors qu’il apparaît clairement ici que Ndjoumegni Vincent a eu gain de cause devant la cour d’appel de l’Ouest dans l’affaire l’opposant au colonel Wankam Marius , ce denier a décidé de faire recours au non droit car après le verdict du 23 juillet 2013, il a décidé d’utiliser les voix de fait contre Ndjomegni Vincent et ne cesse de faire usage de ses relations.

Monsieur le président,

FFCI sollicite votre intervention pour abréger les souffrances de ce citoyen démuni et dont on veut faire plier l’épine de résistance face à l’arbitraire.

En vous souhaitant bonne réception de notre correspondance pour laquelle nous souhaitons une suite favorable, Veuillez agréer, Excellence Monsieur le président, l’assurance de notre parfaite considération.

Auteur: Mowha Franklin