Pour avoir exploité mon œuvre intellectuelle, le MINFI doit me verser des droits d'auteurs
Je consacre une demi-journée à éplucher une pile de documents obtenus grâce à mes investigations afin de dénoncer un système de spoliation de la fortune publique qui consiste pour des fonctionnaires véreux à percevoir des rappels auxquels ils n'ont pas droit. Rattrapé par ses manquements ou alors battu de vitesse par mon article publié le 22 décembre 2019 à 16h 46 sur ma page Facebook, le ministère camerounais des Finances (MINFI) se réveille et plagie l'article qu'il publie sur sa page Facebook, histoire de donner l'impression qu'il s'agit du fruit d'une campagne d'assainissement lancé par le ministère des Finances. Le drame est qu'ils prennent le soin de supprimer les noms des cadres du MINFI cités dans l'article qui favorisent ce faux et en tirent d'énormes pourcentages.
Quelle honte pour ce pays appelé Cameroun. A t-il donc fallu que ce soit un journaliste qui rappelle au MINFI que des fonctionnaires avec la complicité de certains de ses cadres tels qu'Hubert Abena (chef cellule informatique de la direction du personnel de la direction du Budget) et Lefang Celestina Nkeng (chef service des oppositions à la direction du Trésor) se sucrent sur le dos du contribuable camerounais pour publier leurs noms et matricules ? Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze et tous les hauts responsables du MINFI veulent-ils nous faire croire qu'ils étaient ignorants de ces pratiques maffieuses qui ont pignon sur rue au sein dudit ministère ?
Pour avoir exploité mon œuvre intellectuelle, le MINFI doit me verser des droits d'auteurs. J'enverrai une note d'honoraires à la division de la communication du MINFI à propos. Je ne peux pas semer pour que les autres viennent juste récolter. It will never happen !
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