Le Prof Bokagne donne une claque historique à Valére Bessala

Je ne sais pas ce que certains de nos frères Ekangs recherchent en rivalisant d'adresse pour plaire à une certaine communauté au point de se vassaliser et perdre leur crédibilité !

Nous tous nous sommes conscients que le pays va mal et qu'il faut se battre de manière républicaine, polie, respectueuse de la liberté des autres pour parvenir à ce changement tant souhaité.

Mais de là à vouloir faire feu de tout bois en mentant dans le but de gagner la sympathie des agitateurs faisant du bruit peut sembler problématique pour quelqu'un qui se veut intellectuel et cultivé. L'humilité intellectuelle veut qu'on reconnaisse ses erreurs et limites parce nul n'a la science infuse.

Notre brillant opposant et orateur du dimanche a débité une contre vérité dimanche dernier en affirmant sur un plateau télé que " les laissez passer " lors du maquis de 1958 à 1970 ne concernaient que nos compatriotes Ba.....mi.....le....kes.

Faux lui a rétorqué l'aîné et historien Édouard Bokagne. Les laissez passer étaient exigés par la police de l'époque dans toutes les zones à pacifier (Zopac) et à tous les Camerounais, sans distinction ethnique en raison de l'état d'urgence décrété dans le pays.

Plusieurs compatriotes ont d'ailleurs apporté des éléments factuels à savoir des laissez passer délivrés à des non Ba.....mi....lekes pour corroborer les explications du Professeur Bokagne.

Mais notre politicien des plateaux télévision et du dimanche s'est enfermé dans la pantalonnade et l'outrecuidance , exactement comme le fit l'appollon Narcisse Seigneur de l'orgueil et de l'auto-centration.

Voilà donc nos jeunes Politiciens qui veulent remplacer le vieux Lion ! Des narcissiques à l'ego surdimensionne qui savent tout et ne se trompent jamais.

Il faut arrêter de diffuser le mensonge et des Fakes sur les plateaux télé car la postérité nous regarde.

D'ailleurs j'apporte une importante contribution à cette question sur l'état d'urgence au Cameroun, via mon mémoire de fin de formation au cycle des élèves commissaires de police promotion 2001_2003 " La problématique du maintien de l'ordre en périodes de circonstances exceptionnelles.....Cas de.la ville de Bamenda sous état d'urgence permanent..." Mémoire consultable à l'école de police de Yaoundé.

Il faut donc distinguer l'état d'urgence de l'état d'exception et surtout savoir qu'il peut y avoir un état d'urgence général ou restreint.

Dire que j'avais en admiration ce brillant opposant et intellectuel de Valére Bessala ! Quelle désillusion pour moi !

Avant de venir débattre sur la place publique, il faut d'abord se cultiver aime le dire le brillant