Ce qui s'est passé à Bangangté est en réalité la reproduction de la politique d'apartheid politique, qui fait du Cameroun, un véritable État Sauvage.
Madame Célestine Ketcha Courtes, telle une thaumaturge des mauvais spectacles de magie, a cru devoir mettre en scène des foules et groupes de danses, loués pour la circonstance, pour mentir sur la popularité d'un RDPC, qui n'existe plus que chez ces industriels de la feymanie politique et de l'anthropophagie sociale.
Pendant ce temps, les partis politiques de l'opposition, sont interdits de meetings, quand ils ne sont pas tout simplement infiltrés et décapités.
Si l'on en doute, qu'il soit permis, sur le même terrain, à Madame Rosange Jimegni, la responsable MRC de ce département, d'afficher la force de son parti et on verra de quel côté se trouve le Peuple.
La réalité patente du Cameroun d'aujourd'hui, c'est que, plus personne ne souhaite continuer comme avant.
Si quelques divergences peuvent encore subsister quant à l'orientation future, le statu quo n'est plus souhaité que par la caste des prédateurs et prévaricateurs d'État, qui comme des sangsues, sucent jusqu'à la lie, le sang d'un Peuple qui a plus que jamais l'obligation historique de sauver sa vie et celle des générations futures.
On ne peut plus continuer comme ça !