La recherche des solutions pour sortir de la crise dans le NOSO alimente toujours le débat. Chacun y va de ses propositions. D’un côté les partisans de l’issue politique et de l’autre ceux qui préconisent la guerre. Cabral Libii se trouve dans le premier camp. Mais il ne fait pas l’unanimité. Alain Roosevelt Todjio, homme politique et député suppléant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) dans une tribune que camerounweb vous propose, vient de descendre littéralement le fédéralisme communautaire proposé par l’opposant à Paul Biya.
Le Grand Bluff du Fédéralisme Communautaire.
Déjà il faut le savoir. Cette doctrine ne renvoie à rien du tout. Dire qu’il y’a fédéralisme et puis Communautaire signifie qu’on a rien à dire puisque tout Fédéralisme se fait toujours sur la base des communautés soit culturelles, historiques, culturelles ou simplement géographiques.
C’est dire des communautés qui ont un héritage en Commun et par conséquent, il n’existe pas de Fédéralisme qui ne soit pas communautaire. En gros, l’auteur a juste eu la trouille de dire qu’il veut le fédéralisme tout court et à voulu créer une nuance inutile. A quoi sert-il de dire « Sucre sucré ? Sel salé ? Fédéralisme Communautaire ? Bref
Revenons au Concept même. Le Chef de l’État Son Excellence Paul BIYA Président de la République, disait « il revient à chaque génération de découvrir sa mission, l’exécuter, la réussir ou l’échouer ». Ce qui implique qu’avec les crises actuelles en cours, le grand défi de notre génération est de rassembler les égoïsmes singuliers de toutes les communautés, pour en faire un seul et unique égoïsme national, prêt à défendre le pays au concert des nations. C’est le challenge qui attend la nouvelle génération du 237, celle-là qui est appelé à prendre les rênes et nos destinées et les conduire à bon port.
Ce que veut le fédéraliste dit « Communautaire » est exactement l’opposé de cette mission. Il veut en effet, diviser les Communautés et mettre chacune en autarcie, de telle sorte que le Dr. Valery Din Long qui est originaire de Douala, mais un notable à Babadjou avec tous ses attributs, vienne les remettre parce qu’il n’a rien à dire à la « Communauté Babadjou »
Que le tout puissant Mfeugwang, patron de mon ami Espoir Biyong plie bagages et au lieu de développer Douala qui est la terre qui l’a vu naître et naturaliser, rentre dans le village de ses ancêtres qu’il n’a même pas connu.
Cette dialectique d’un nouveau genre appelle au repli identitaire, à la défense des communautés et ouvertement à la promotion des expressions « restez chez vous », comme si lui-même il habitait chez lui. Le tribalisme grégaire sera exacerbé et les guerres communautaires reprendront de l’embonpoint, parce que chaque Communauté cherchera à avoir dominance ou une meilleure assise.
Par ailleurs historiquement, l’idée dévient très rétrograde, puisque pour reconstituer les pseudos communautés, avec l’ensemble des brassages intervenus avec les alliances interethniques et les découpages administratifs, beaucoup d’hybrides devront exister. Seront-ils considérés comme des bicommunautaires ? Où juste des sans communauté ?
Et que deviendront les enfants de mon ami Jackson Ngouh lui qui est Manguissa, a épousé une fille Sawa avec qui ils résident à Figuil depuis 30 ans ? Ces enfants seront-ils des Manguissa ou des Sawa, terres qu’ils n’ont jamais visitées ou juste des Peuls qui est leur terre de naissance et de vie ?
L’heure est à l’union des forces pour lutter contre toute forme de division et ériger le 237 au rang des plus Grandes Nations. Arrêtons ces divisions Inutiles.
PS : je suis sur le site de Family Challenge où je découvre des choses incroyables. Un grand-père qui fait du Carting à Douala, entre-temps, son fils fait le Ciseaux et son petit-fils se mesure à une autre famille aux incollables.
Félicitations à Nourane (enfin).