Une nouvelle dévaluation du franc CFA apparait aux yeux de nombreux analystes comme la panacée idoine pour relancer l’économie de beaucoup de pays ayant en partage cette monnaie héritée de la colonisation, à défaut d’une monnaie propre.
Selon le journal Sans Détour du 17 avril 2017, le sujet sur la dévaluation u non du franc CFA (FCFA) était sous-jacent aux travaux des ministres de l’Economie et des Finances, réunis à Abidjan en Côte d’Ivoire en fin semaine dernière, en vue d’examiner la situation financière et économique des 14 pays de la zone franc.
La question, apprend-on, était déjà sur la table des chefs d’Etat lors du Sommet extraordinaire de la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), tenue à Yaoundé le 23 décembre 2016, à l’initiative du président camerounais Paul Biya. D’après le journal, cette solution apparait aux yeux de nombreux analystes comme la panacée idoine pour relancer l’économie de beaucoup de pays ayant en partage cette monnaie héritée de la colonisation, à défaut d’une monnaie propre. Ceci pour «juguler les effets néfastes du double choc pétrolier et sécuritaire sous lequel ploie l’économie de la sous-région».
Des indiscrétions indiquaient même une dévaluation du FCFA à hauteur de 30 % de sa valeur actuelle, mais les 21 résolutions adoptées par les chefs d’Eta ont opté plutôt pour des mesures de résilience face à la situation économique et financière dégradante des Etats. La 1ère de ces résolutions indiquait que les chefs d’Etat ont décidé «de relever d’emblée que le renforcement de la stabilité macroéconomique ne nécessite pas un réajustement de la parité monétaire actuelle, mais plutôt des efforts d’ajustement sur les plans intérieur et extérieur, assortis de réformes structurelles adéquates ».
Et la 7ème résolution de préciser la décision des chefs d’Etat «d’engager la BEAC à proposer à brève échéance, en faveur des Etats, des mesures visant à promouvoir la migration progressive vers le financement par le marché de capitaux, en substitution des financements directs de la banque centrale».
Nombre d’analystes économiques sont d’avis qu’une une nouvelle dévaluation au plus vite du FCFA, permettra de relancer les exportations des produits des pays africains, membres de la zone franc. Le FCFA signifiait à son origine en 1945, Franc des Colonies Françaises d'Afrique.