Le ministère du commerce pris en otage par des enseignants

Lorsqu’on regarde de près le, personnel au sein du Ministère du Commerce, on constate avec stupeur et effroi que la quasi-totalité des postes de responsabilité est occupée par des enseignants.

Pour preuve :

Les dix (10) Délégués Régionaux sont soit des enseignants, soit des conseillers de jeunesse et d'animation.

Des cinquante-huit délégués départementaux, près de cinquante (50) font partir des corps sus cités (enseignants pour la plus part, et conseillers de jeunesse et d'animation) .

Pareil au niveau des services centraux, à la Brigade National qui se veut une direction purement technique, on rencontre les mêmes personnes aux plus hautes responsabilités dans cette direction, des personnes n’ayant reçu aucune formation préalable dans le domaine où ils exercent. Le même constat peut être fait dans toutes les autres directions.

Au regard de ce qui précède comment peut-il avoir productivité dans le travail ?

La même situation prévalait au MINMIDT (Ministère de l'industrie, des mines et du développement technologique) jusqu’à ce que l’actuel Ministre, dont les actions sont fortement louables, ait pris les décisions qui s’imposaient en responsabilisant les personnes sur la base de leurs formations initiales et en renvoyant dans leurs administrations d’origine les autres.

Déplorable d’autant plus que sur très hautes instructions du Président de la République, mises en application par le Gouvernement, un corps est depuis 2008 formé à l’ENAM, celui des prix, Poids et mesures, pour exercer dans ce Département Ministériel, au même titre que les douaniers exercent à la Douane, les inspecteurs des impôts aux impôts, etc…, mais force est de constater leur sous représentativité aux postes de responsabilités au sein de ce Ministère au profit de ceux cités plus haut, rendant l’atmosphère de travail au sein de certaines structures invivable couronnées par plusieurs désertions et altercations entre les délégués et le personnel.

Une action forte et rigoureuse faite en toute objectivité des autorités s'impose.