La richesse est concentrée entre les mains d’une petite élite, jalouse de ses prérogatives, a laquelle je promets de ne rien arracher. Je vais soutenir en priorité ceux qui constituent le cœur de notre société, constituer une vraie classe moyenne et les plus démunis, soit plus de 50% de notre population.
Quelques données :
Les seuils de richesse, de pauvreté, et le niveau de vie médian ont été recalculés pour mieux refléter la situation actuelle.
Pour une personne vivant seule au Cameroun, voici les détails du seuil de richesse :
Seuil de richesse: 160,500 FCFA par mois
Niveau de vie médian : 80,250 FCFA par mois
Seuil de pauvreté : 40,125 FCFA par mois
Voici un graphique qui contient des données chiffrées correspondantes pour clarifier les différentes catégories de revenus.
1. Inflation : Le taux d'inflation au Cameroun pour 2024 est estimé à environ 7%. Ce niveau d'inflation affecte directement le pouvoir d'achat, surtout pour les produits alimentaires et les transports, où les prix ont augmenté respectivement de 12,3% et 12,6% (INS). Ces seuils de richesse et de pauvreté peuvent être recalculés ou ajustes dans les grandes villes pour refléter cette réalité.
2. Coût de la vie et taille des ménages : Le Cameroun, avec une taille moyenne de ménage plus grande que dans des pays du Nord, nécessite une prise en compte de ces facteurs. Les revenus par personne doivent aussi être ajustés pour tenir compte des besoins d'un ménage typique, qui peut être composé de plus de cinq personnes.
3. Le seuil de pauvreté : Ce seuil, calculé à la moitié du revenu médian ajusté, serait d'environ 40 125 FCFA par mois.
Pour comprendre à combien correspondent les pourcentages utilisés dans le graphique par rapport à la population totale du Cameroun, estimée à environ 30 millions de personnes, un calcul détaillé:
- Il n’y a pas, a priori, de milliardaire au Cameroun (en dollars US). Mais en tenant compte de notre population, estimée a 30 millions
- 1% les plus riches représentent environ 300,000 personnes.
- 5% les plus riches représentent environ 1,500,000 personnes.
- 10% les plus riches représentent environ 3,000,000 personnes.
- 50% de la population au niveau médian représente 15,000,000 personnes.
- Les 10% les plus pauvres représentent environ 3,000,000 personnes.
Comment ajuster le niveau de vie médian pour les familles ?
Pour une personne vivant seule au Cameroun, le niveau de vie médian est de 80 250 FCFA par mois. C'est une estimation de mon équipe. Mais pour une famille typique de cinq personnes, ce montant doit être ajusté pour refléter la réalité des besoins. Si nous ajustons ce montant en fonction de la taille du ménage, nous visons alors un revenu médian d'environ 400 000 FCFA par mois pour une famille. C’est ce niveau de revenu qui permettrait aux Camerounais de subvenir adéquatement aux besoins de base, tout en stimulant la demande intérieure.
Mon approche pour encourager la consommation et soutenir notre économie est pragmatique et durable, mes solutions à la fois progressistes et réalistes, centrées sur un ciblage prudent et des allocations modérées :
Au lieu d’un revenu universel strict, je vais concentrer mes efforts sur les groupes les plus vulnérables. Qui incluent les travailleurs ruraux à faibles revenus, les seniors sans pension de retraite, les jeunes filles mères, et les jeunes diplômés sans emploi.
Ce revenu de base modeste, entre 20 000 et 30 000 FCFA par mois, est adapté au coût de la vie des petites villes, et peut couvrir les besoins de base sans trop grever le budget national. En parallèle, la distribution de bons alimentaires pour des produits essentiels comme le riz, le maïs, et l’huile pourrait compléter ce revenu (ou en constituer une part), tout en stimulant les marchés, notamment en milieu rural.
Cette idée novatrice concernera directement les 10% les plus pauvres. L’introduction d’un revenu de base modeste pour les 10% les plus pauvres, couplée à des bons alimentaires, n’est pas seulement une question de solidarité sociale, c’est une stratégie économique pragmatique. En donnant aux plus démunis les moyens de consommer, nous renforçons la demande intérieure, favorisons la production locale, et soutenons l’ensemble de notre économie.
La réduction des inégalités est, toujours, économiquement viable, et sera financée sur le long terme par l'éradication des détournements systémiques (Etat-klepto)