'Le porte-parole de Cabral Libii, Armand Okol est un tribaliste'

Armand Okol Colère Honte à Armand OKol, et donc à Cabral Libii - Jean Bonheur Tchouffa

Mon, 24 Sep 2018 Source: Jean Bonheur Tchouffa

"Le porte-parole d'un candidat à l'élection présidentielle, Armand OKol essaie avec son chauffeur d'occasionner un accident du véhicule des membres de la Task force du president Maurice Kamto parce que celui-ci s'est retrouvé embourbé dans le cortège de Cabral Libii qui allait sur Edéa. Après avoir risqué de près de casser un pot de phare arrière à la Task force, les quidams se jetteront dans un discours tribalistes en faisant comprendre à mon équipe que nous n'étions pas les bienvenus en ces lieux. Sur le cour ça va chauffer. Okol va serrer son véhicule devant le notre pour nous barrer la voie puis descend de son véhicule pendant que je fais de même. Alors que je m'attends à un discours de courtoisie, il va lancer à mon endroit tout agressivement : "le cul de ta maman. . . Le cul de ta maman sale imbécile. Dégagez ce véhicule de la route". Je suis impressionné par le discours d'un "grand" journaliste et porte-parole d'un candidat. Disons que je n'en reviens pas. À peine mon équipe et moi avons commencé à leur expliquer que loin de vouloir nuire à leur cortège, nous essayons simplement de nous rendre sur Kribi où le candidat Maurice Kamto doit tenir un meeting avant de revenir sur Edéa pour la suite, OKol renchérit en tribalisant l'échange surchauffé: ''allez faire çà ailleurs ; vous êtes ici à Edéa". Et les mototaximen de leur escorte le reprendront en concert et plus explicitement "sales bamiléké; ne passez plus ici".

Ahuris, nous avons le choix entre céder à l'intimidation ou réagir. Mon camarade Fabrice Noah Noah anticipe; il faut réagir ! Donner à cet impoli quelques petites leçons de morale. C'est alors qu'il se lance sur un rixe verbal prolixe et virulent avec Armand OKol qui lui promet la bastonnade et la mort. "Tu t'amuses je te balance sous ce pont" dit-il le regard plein de haine. Et Noah de répondre "essaie donc pour voir, de poser tes salles mains sur moi". Pour en faire une sorte de récupération son équipe commence à procéder à des enregistrements avec des discours orientés à des fins de montrer à l'opinion publique que mon équipe et moi avons interrompu le cortège de Cabral pour empêcher son déploiement sur Edéa. Après un bon moment de bruit nous rejoignons chacun nos voitures et continuons la route, nous derrière eux, pour ensuite prendre l'embranchement de Kribi quelques mètres plus loin.

Drôle de scénario. J'en suis éberlué !

LIRE AUSSI: Election 2018: Kah Walla exprime son amertume

Ceux qui me lisent savent oh combien, en dehors de Paul Biya, je ne parle pas souvent des autres candidats et donc de Libii Cabral mais je suis très déçu de la réaction de son porte-parole qui cache apparemment son intelligence bien loin de son cerveau, dans son ventre. Parler du "cul de ma mère", évoquer le tribalisme comme arme politique, menacer de mort des citoyens Camerounais, tout çà permet seulement de ternir l'image de monsieur Libii que je respecte malgré tout.

Nos amis de 11 millions devraient savoir que la nationale N3 qui relie Douala à Yaoundé n'est pas une route bassa ou privatisée par cette communauté. Tous les camerounais y ont un droit de circulation. Le tribalisme ne permettra jamais à ce pays de se développer. Il faut savoir se mettre au dessus de cela.

LIRE AUSSI: Election 2018: Mathias Owona donne son intention de vote

Honte à Armand OKol, et donc à Cabral Libii. Après avoir brûlé les éffigies du MRC ils en sont à nous menacer de mort et à nous traiter d'étrangers, moi Jean-Bonheur Tchouafa de Bafang, Steve Babari de la Mbam et Inoubou, Fabrice Noah Noah de la lékié, dans notre propre pays. Je ris! "

Auteur: Jean Bonheur Tchouffa