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Le président Mohamadou Awal démasque la forfaiture du duo Louka-Onana

Wed, 2 Sep 2015 Source: Yannick Ebosse

« Deux gangsters et bandits de grand chemin ayant bradé et braqué les fonds de l’UPC logés dans une banque camerounaise » déclare l’actuel Président du Bureau du Comité Directeur de l’UPC en faisant allusion aux millions qui se sont volatilisés du compte bancaire de l’UPC crée par le Minadt et qui nécessitait 6 signatures au départ et 5 après le décès du camarade Papy Adolphe Ndoumbè.

Comment Basile Louka a-t-il manœuvré pour extirper le reste des millions logés dans ce compte sans que les autres signataires n’apposent leurs « quitus » ? Telles sont les conclusions qui permettent à Mohamadou AWAL, actuel Président du Bureau du Comité Directeur de l’UPC d’affirmer qu’il y a eu forfaiture.

M. Mohamadou Awal, dernier Président du Comité Directeur avant la mort de feu Augustin Frédéric Kodock, se déchaine. Depuis sa première véritable sortie médiatique, il y a seulement quelques jours, où la préoccupation d’asseoir le plus vieux parti politique du Cameroun était sa motivation, ce dernier revient au devant de la scène après avoir jugé les propos de Victor Onana déviants lors d’une intervention télévisée.

En plus de cela, le dirigeant Upéciste qui insiste et déclare appartenir à l’idéologie Umnyobiste révèle que si les élections sont réalisées sans corruption de toutes sortes, le RDPC sera battu à plate couture. Son interview enrichie de révélations fracassantes, oriente également sur les prochaines batailles de l’UPC à l’orée des prochaines échéances électorales qui se profilent.

Je réponds de façon péremptoire, Non ! Tout en vous rappelant qu’en son temps, lorsque cet état de chose préoccupait encore les esprits des militants upécistes, de l’opinion nationale et internationale, des clarifications avaient été faites. Cette préoccupation est aujourd’hui sans objet, ni valeur ; car, la solution à ce problème est connue et su de tous.

Puisque, vous souhaitez que j’en reparle, qu’il me soit permis de vous rappeler que sieur Onana Victor et Cie (Louka Basile, Charlie Gabriel Mbock, Henri Hogbe Nlend, …), se réclament tous et ceci ne fait l’ombre d’aucun doute du « Manidem » ; qui est un courant idéologique qui, existe au sein de l’Union des Populations du Cameroun depuis le Congrès d’Accra présidé par Abel Kingue.

Mais attention ! Ledit courant idéologique qui ne pourra et ne devra jamais se confondre à la direction de l’UPC du fait de l’illégitimité et de la subjectivité de la cause pour laquelle ils se sont battus et se battent toujours : décimer l’UPC de l’intérieur.

En effet, le « courant manidemiste» est celui qui succéda autrefois au fameux « comité révolutionnaire » ; celui ayant contribué en complicité avec l’ancienne puissance colonisatrice aux meurtres, assassinats de nombreux camerounais, des leaders Upécistes (Ossende Afana, Félix Moumié, Abel Kingue, Ernest Ouandié, …). Et rien que pour ces faits, vous comprenez bien que des imposteurs comme ces personnes (Onana, Louka et autres) ne doivent même pas « prétendre » à militer, combien de fois se targuer, au point de déclarer être des leaders Upécistes et du parti des martyrs l’UPC.

Le duo maléfique de ces deux bandits ou gangsters parce que ayant braqué, bradé et décaissé les fonds de l’UPC logés dans une banque camerounaise dans le compte nommé « UPC : Comité Provisoire », ils sont répréhensibles de crimes économiques en bande organisée, faux et usage de faux, abus de confiance, malversations en opération de banque avec complicité de l’institution bancaire, … Ce sont des délits très graves punis sévèrement par les organismes de sécurisation ou de contrôle bancaire nationaux et sous-régionaux tels que la Cobac.

Des attitudes devenant de plus en plus dangereuses non seulement pour notre parti, mais bientôt pour la stabilité de notre Nation. Parlant justement de notre chère Patrie, il y a quelques temps le tandem infernal Louka-Onana a adressé une correspondance à une puissance étrangère pour lui demander de venir s’ingérer dans les affaires internes d’un Etat indépendant et souverain, en exhortant ladite puissance de mettre en branle un certain nombre de mécanisme pour « déguerpir » le président de notre pays, Son Excellence Paul Biya, dûment élu par le peuple camerounais dans sa grande majorité.

Vous voyez jusqu’où des individus comme ceux-là sont prêts à aller pour satisfaire leurs désirs et passions les plus fous : sacrifier la Nation, ses institutions…. Au point de brader un héritage, des acquis tels l’indépendance, la souveraineté du Cameroun obtenus par les leaders, les militants et sympathisants d’un parti dont-ils se revendiquent l’appartenance et même le leadership. (…. Rire).

En résumé sieurs Onana Victor et Louka Basile ne pourraient et ne devaient et ceci en aucune circonstance parler au nom de notre grand parti. Avertissement à ceux qui continuent à leur dérouler le « tapis rouge », le parti de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) se dédouane et ne sera en rien responsable des forfaitures orchestrées par ces deux renégats, suppôts des puissances étrangères pour déstabiliser l’UPC et le Cameroun.

Depuis votre élection à la tête du Parti, quelles actions avez-vous menez pour consolider et unir les Upécistes des quatre coins de la République et même de la diaspora ?

Je dois tout d’abord saluer la perspicacité de votre question. En effet, depuis que le Comité Directeur a, à l’unanimité procéder à notre désignation, le camarade Pr Jean Bahebeck et moi ; respectivement aux postes de Secrétaire General et Président du Bureau du Comité directeur, nous avons redéfinie les nouveaux axes stratégiques du parti qui se déploient à court, moyen et long terme.

La redynamisation ou la réactivation du militantisme Upéciste dans ses fiefs traditionnels parce qu’il est inconcevable que notre parti lors des consultations électorales soit perdant là-bas. Ensuite dans tout le triangle national et à la diaspora.

De nombreux militants du fait de leur militantisme avéré rayonnant pour l’UPC ont été contraints à l’exil. Il faut trouver la recette pour premièrement les booster et deuxièmement les amener à rentrer au pays. En outre, nous devons préciser que de nombreuses missions ont jusqu’ici déjà été dépêchées dans les quatre coins du territoire national et à ce jour les rapports sont très satisfaisants.

A côté de cela, il est judicieux que l’opinion sache que nos camarades désignés aux postes de Délégués en charge de l’intégration sous-régionale et des Camerounais de la diaspora (NKENG Benjamin et Cie) sont à pied d’œuvre. Le Secrétaire General personnellement vient d’effectuer un voyage au Sénégal et compte avec d’autres membres faire d’autres expéditions du même genre en Europe, aux USA et en Asie. Pour une certaine célérité dans l’action, nous disposons d’un compte Facebook intitulé : « UPC UPC » qui nous sert de plateforme de communication rapide et efficiente et même d’enrôlement.

Maintenant pour la question de l’Union et de l’Unité, je dois dire que l’une et l’autre chose se fera seule. Le plus important pour notre direction, c’est de ne pas se détourner du « Umnyobisme fondamental » et des ligues directrices du parti résumées autour de l’honnêteté, la fraternité, la vigilance et la fermeté.

En collaboration avec le Secrétaire General le Pr Jean Bahebeck, qui est à la tête de l’organe directrice du parti à savoir le Secrétariat général, quelle démarche avez-vous entreprise auprès de l’administration publique afin de stopper les agissements du duo Louka-Onana ?

De nombreuses procédures aussi bien administratives que judiciaires ont à ce jour déjà été engagées par non seulement les militants de l’UPC que les dirigeants de l’UPC que nous sommes. Mais, c’est avec amertume que nos constatons que les lenteurs administratives et judiciaires n’ont pas encore permis l’interpellation et l’incarcération de ses fossoyeurs de la République et de notre grand parti.

A mon sens, ceci s’explique par l’implication et les entraves dans la diligence rapide des procédures. Ces messieurs appartiennent à de nombreux lobbies de part le monde qui soutiennent leurs actes malsains. Vous savez très bien que cela ne souffre d’aucune contestation que sieur Onana fut à une époque, un des membres très important du G11 si l’on en croit ce qui est relayé à travers certains médias. Ce groupe cité plus haut aurait aujourd’hui réussi à tisser des ramifications très importantes autour d’une autre coalition appelée « Coalition 2018 : Terminus pour Paul Biya » ; un collectif aux objectifs vraisemblablement inavoués.

Aujourd’hui, il n’en demeure pas moins que, malgré toutes les adversités, nous ne baisserons pas les bras et nous croyons en notre Etat, fort qui un jour, sonnera le glas c'est-à-dire la fin et l’agonie de ce groupe infernal. Nous profitons une fois de plus pour attirer l’attention du Président de la République et de ceux de ses collaborateurs loyaux fidèles sur cet état de chose.

A quelques mois des échéances électorales au Cameroun, comment l’UPC affûte-t-il ses armes pour glaner plus de places sur l’échiquier national et quel est le bilan des précédentes élections en termes d’acquis du parti des martyrs ? A l’instant où je vous parle, l’Union des Populations du Cameroun (UPC) compte au sein de la représentation nationale 03 députés, dans les collectivités territoriales décentralisées nous avons aussi 07 Maires et 14 Adjoints au Maire en plus d’un Grand Conseiller. Ajouté à 180 conseillers municipaux, nous pouvons affirmer sans ambages que ces acquis sont importants et pensons mieux faire lors des prochaines consultations électorales.

Pour ce qui concerne les élections législatives et municipales ainsi que sénatoriales et présidentielles de 2018, l’UPC ira de la manière et selon la stratégie qu’aura préconisé le Comité Directeur et selon certaines exigences non seulement envers le pouvoir en place mais pour les potentiels candidats à ces élections. Mais, cessons de supputer ou de polémiquer là-dessus. En temps opportun, nous dévoilerons notre position exacte.

Même s’il est sûr qu’avec la manière avec laquelle le parti au pouvoir actuellement gouverne, nous les battrons à la plate couture. Car, si je puis dévoiler cette exigence aux conditions que l’UPC opposera au système pour son éventuelle participation à tout type de scrutin au Cameroun, ce sera que l’Etat devra empêcher la corruption morale, psychologique et économique pendant ces moments importants de la vie politique d’une Nation.

Corruption…..vous dites ? Oui bien sûr. Les membres du RDPC qui dirige également l’Etat n’ont pas seulement développé les niches de corruption au sein de l’administration publique mais ils l’ont aussi déployées, déportées de façon plus intense pendant les campagnes électorales. Profitant de l’extrême pauvreté et de la misère dans laquelle ils ont plongé les camerounais.

Du fait de leur incompétence, ils soudoient et achètent les consciences avec des ustensiles et des petits billets. Tenez, ici dans le département du Mbéré (région de l’Adamaoua) d’où je suis originaire, tous les élus (Députés, Maires, …) sont du RDPC.

Pendant la campagne électorale, ils ont distribués des billets de banque de 500 Fcfa et 1 000 Fcfa aux électeurs tout en leur faisant des promesses utopiques et fallacieuses ; où en sommes-nous aujourd’hui ? La plupart des populations du MBERE croupissent toujours dans l’indigence, excusez-moi du peu ; mais c’est très grave ici. Ce qui vaut pour le département du Mbéré, vaut également pour toutes les autres circonscriptions du pays. C’est désormais un secret de polichinelle que de voir l’UPC revenir sur l’échiquier national comme autrefois pour le bien-être du peuple camerounais.

A quand de fortes mobilisations de l’UPC dans les fiefs jadis qui ont combattu pour la liberté du Cameroun ?

Bientôt, très bientôt même. Surtout dès le jour où notre parti sera rétablit dans ses droits c'est-à-dire dans sa légitimité et dans sa légalité. Dans la situation actuelle, il va sans dire que cela s’avère être une porte de sinécure pour réussir sur les places publiques et même celles privées.

Car, c’est devenu le sport favori de certains responsables de l’administration territoriale d’interdire les regroupements Upécistes, de refuser les récépissés de manifestations publiques en plus du matraquage subi par les militants de l’UPC qui exercent au sein de l’administration publique et même dans d’autres secteurs d’activités socioprofessionnelles.

Je profite également de l’occasion pour attirer l’attention des responsables de la République (PRC, Minadt, DRG, CVUC, …) sur la situation d’un militant de sur quoi 3e adjoint au Maire de la commune d’Edéa le camarade Alexandre MBADI. Aujourd’hui, ce dernier se trouve martyrisé pour avoir refusé d’opérer une gestion caravanière et bananière à son poste de responsabilité. Son mandat fièrement glané grâce au peuple et certaines responsabilités octroyées au sein de la Mairie lui valent les foudres de son maire titulaire MBEY NGE Jean.

Une forte polémique enfle depuis quelques jours sur le soutien oui ou non de la candidature du Président Paul Biya pour les élections de 2018. Pouvons-nous avoir la position officielle de l’UPC ?

(Rire) Une polémique reste ce qu’elle est tant qu’il n y a pas de voix officielle qui l’a confirme. Permettez-moi donc de ne pas commenter des faits officieux. Mais, il faudrait que, vous sachiez qu’à l’UPC une position comme celle-là ne s’assume par un seul individu ou même un groupuscule de personnes ; cela relève de la compétence du Comité Directeur (près de 400 personnes). Selon l’article 22 des statuts du congrès des 28-30 Septembre 1952 : « … le comité directeur est chargé de diriger et d’organiser selon les décisions du Congrès le travail d’organisation de l’UPC.

Il dirige et contrôle l’activité des représentants (élus) et la presse du mouvement…. ». Ainsi, vous comprenez bien que ceci n’est pas d’actualité au sein de notre parti. Mais, je peux comprendre que cette polémique soit née du fait de l’alliance RDPC/UPC datant de plus d’une vingtaine d’années déjà. Même jusqu’à ce niveau, il n’existe pas de clauses contraignantes ou de soutien de la candidature de Son Excellence Paul Biya en 2018. Mais, je vous l’ai dis plus haut, en temps opportun vous aurez la primeur des positions officielles de l’UPC sur cette question.

Votre mot de fin

Merci à votre média et à tous les autres qui sont conscients de la justesse du combat de l’UPC dans notre pays. Merci à vous également pour le travail que vous abattez pour qu’enfin le leadership au sein de l’UPC soit de plus en plus claire et évident aux yeux des camerounais, des militants et de la communauté internationale.

Au peuple camerounais, je voudrais dire « l’équipe que je coordonne à savoir le Camarade Pr Jean Bahebeck et moi pour la principale mission de repositionnement de l’UPC sur l’échiquier politique national d’abord et international ensuite comme unique alternative pour sortir le Cameroun de la malgouvernance actuelle dans laquelle l’a plongé le régime qui nous dirige. »

Sur la question récurrente de la multiplicité des directions de l’UPC, il faut savoir qu’après vingt ans de clandestinité, les Upécistes venus de France, d’Europe de l’Est, de la Chine ou des USA ont voulu imposer chacun son école.

Il s’en est suivi une bataille idéologique entre les idées empruntées au marxisme, léninisme d’une part, puis au capitalisme d’autre part avec « les tenants de l’orthodoxie Umnyobiste fondamentale » incarné par les camarades restés au pays. La force de ce courant réside dans le fait que, certains bien qu’ayant appartenus à d’autres écoles sont restés fidèles à la ligne directrice des pères fondateurs.

Ne perdons pas de vue que le peuple camerounais à, depuis 1992, tranché la querelle. Chaque fois que la base envoie des représentants à l’Assemblée Nationale (bientôt au Senat) ou dans les exécutifs communaux, ce sont toujours les mêmes : les tenants de la ligne juste du parti.

Tandis que les pseudos militants de façade et manidemistes comme le duo-infernal Louka-Onana se sont toujours fait laminés même dans leurs fiefs électoraux au point de ne jamais arriver à franchir la barre des 20%. Comment prendre au sérieux des gens qui n’arrivent pas à se faire élire ne serait-ce que conseiller municipal dans leur village natal ? C’est être piètre que çà !

Nous sommes convaincus que le leadership de l’équipe actuelle va s’imposer à tous les véritables Upécistes. Pour preuve, j’en veux, l’électrochoc provoqué par le mémorandum adressé au Président François Hollande et sa réaction en témoigne de la pertinence et justesse des chantiers initiés par notre direction.

Nous pouvons vous rassurer que les jours avenirs permettrons aux sceptiques de rejoindre les rangs du parti, car notre équipe est au service du peup

Auteur: Yannick Ebosse