Le procès verbal rendu public demandant d’arrêter la fusion GICAM- ECAM a été falsifié

André Siaka à la barre

Mon, 29 May 2023 Source: Boris Bertolt

C’est un coup de tonnerre au sein du GICAM. Réuni vendredi dernier en consultation, le comité des sages du GICAM s’est prononcé sur la fusion GICAM - ECAM. Et selon le procès verbal rendu public, le comité des sages, il est indiqué qu’ils demandent à CELESTIN TAWAMBA de « surseoir immédiatement toute activité sur le traité de fusion entre GICAM - ECAM».

Sauf que Henri FOSSO, président de FIMEX et membre du comité de Sage fait savoir que c’est faux. Il n’y aurait jamais été question d’empêcher une fusion GICAM - ECAM au cours du dernier conseil des sages.

Henri FOSSO affirme: « Le comité des sages s’est réuni le 25 mai au siège du GICAM, aux fins d’examiner la fusion en cours avec le mouvement ECAM. Le procès-verbal qui a suivi, n’est ni conforme à nos échanges, ni même en cohérence avec la nature statutaire du comité des sages, tel qu’il a été pensé lors de sa création. Je ne peux en responsabilité, et en mon âme et conscience, valider des délibérations non conformes à la réalité de nos débats».

Cet ancien vice-président du GICAM enfonce le bouchon: « Toutefois, je comprends que d’aucuns dans la famille du patronat aient un avis divergent de celui-ci. Je note d’ailleurs, -comme tout le monde, je lis tout ce qui circule- que cette fusion suscite des inquiétudes chez certains. C’est leur droit. Et, c’est le principe même de la démocratie associative. Nous devons respecter le sacro-saint principe du contradictoire dans notre groupement. Prenant en compte certainement ce débat, le président du comité des sages, Richard Howe, nous a convoqué à une réunion pour requérir nos conseils et avis. C’était l’objet de la réunion du 25mai 2023. L’instrumentalisation des résolutions (parfois falsifiées) de cette réunion, porte un coup grave à l’image et la posture des sages que nous sommes, et devrions être.».

Et pour finir, ce discret patron conclut: « Nous ne pouvons-nous substituer aux organes régulièrement élus du GICAM. Le faire serait une faute morale et statutaire. Par respect pour le secret de nos délibérations, je ne peux rapporter ici les propos que j’ai tenus au cours de notre réunion. Je regrette profondément, qu’avant même que nous n’ayons reçu de manière formelle le compte rendu de la réunion, que certaines informations se soient retrouvées dans les réseaux sociaux. Ceci est totalement inacceptable. De plus, parler d’unanimité, c’est travestir la vérité et la réalité de nos délibérations.»

Auteur: Boris Bertolt