L'abstinence n'est pas une mauvaise chose, dans la mesure où, l'on n'est pas encore actif sexuellement. Mais pour une personne sexuellement active, l'abstinence sur une longue période, peut avoir des conséquences sur plusieurs plans.
"Un moment de célibat n’a jamais fait de mal à la santé, mais le manque de sexe peut modifier notre corps et notre esprit. Si la raison qui vous empêche de faire l’amour ne vient pas d’une maladie, voici quelques changements auxquels vous risquez de faire face:
Qu’elle soit due à une situation de célibat prolongé, à un souhait personnel ou encore à une baisse de libido, nous avons décrypté les conséquences de l’abstinence sexuelle.
Abstinence
La privation entraîne une baisse de l’activité physique : le sexe étant l’un des meilleurs exercices cardiovasculaires. Or, c’est bien connu, l’exercice est bénéfique pour le cœur et diminue le risque de souffrir d’un infarctus.
En outre
L'abstinence, lorsqu’elle n’est pas volontaire, provoque de la frustration et par conséquent du stress. De même, le sexe est un libérateur d’endorphines. Ces hormones sont naturellement produites par le cerveau et provoquent un sentiment de bonheur. Se priver de sexe revient à limiter la libération de ces hormones et donc à s’exposer à des risques plus élevés de déprime.
Le manque de sexe peut également affecter le sommeil. Durant l’acte sexuel, le corps produit en effet des hormones (prolactine, mélatonine, ocytocine) qui améliorent la qualité du sommeil.
Enfin, l’absence de rapports peut entraîner une baisse de l’estime personnelle, un climat de tension et d’insécurité au sein du couple ou encore un dysfonctionnement érectile pour l’homme.
Les solutions
Lorsque l’abstinence n’est pas volontaire, elle est souvent due à une baisse de la libido. Pour en venir à bout, la communication au sein du couple est primordiale, car il est important d’en identifier les raisons. Aussi, stimulants sexuels, lubrifiants, gels intimes et huiles de massage peuvent aider à alimenter le désir.
Le vagin
Chez les femmes à l’âge de la ménopause, le manque de pénétration régulière peut fragiliser la paroi vaginale, à cause de la diminution du flux sanguin. Une fois que ces personnes reprennent les rapports sexuels, elles peuvent ressentir des douleurs. Le manque de sexe et la diminution d’œstrogène peuvent également entraîner une diminution de la lubrification. La bonne nouvelle est que le risque d’infections sexuellement transmissibles, ainsi que de mycoses vaginales, est beaucoup plus basse. Et même si les symptômes prémenstruels peuvent revenir au galop, il suffit de quelques orgasmes réguliers et pas forcément avec un/e partenaire pour faire travailler son utérus et diminuer ces symptômes.
Le moral
Le sexe est un acte physique, mais également mental. C’est pourquoi lorsqu’on arrête d’avoir des contacts rapprochés avec son/sa partenaire, le manque d’hormones comme l’ocytocine et l’endorphine, qui nous aident à nous sentir bien, peut nous donner un coup de blues.
On ne parle pas de dépression, mais d’une baisse de moral et d’une éventuelle augmentation de l’anxiété, surtout si le sexe était un moyen de se détendre".