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Les premiers vols de Camair-Co à l'Ouest

7412 Avions Chinois Ma 600 Depart 23012016 0011 Ns 600 Un avion de la compagnie Camair-Co

Mon, 17 Oct 2016 Source: Jean-Marie NKOUSSA

C’est fait ! Camair-Co a lancé ses vols domestiques. L’un des points importants de son plan de relance proposé par l’américain Boeing et validé en juillet 2016 par le Président de la République, Paul Biya. L’évènement marquait aussi la réouverture de l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum aux vols commerciaux. Ce qui n’était plus arrivé depuis 14 ans.

La cérémonie, considérée comme un succès total par les pouvoirs publics, a cependant connu quelques couacs. Des dysfonctionnements que se fait le plaisir de relever La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque ce lundi 17 octobre 2016. C’est entre 9h30 et 10h30 que les deux MA60 (The Mantung et Le Logone), transportant les passagers de ces vols inauguraux ont atterri à l’aéroport de Bafoussam. Le premier venait de Douala et le second de Yaoundé.

Le premier couac que note le journal, c’est la qualité des passagers. «En effet, ne se trouvaient à bord que des personnalités du sérail. Outre le Ministre des Transports Edgar Alain Mebe Ngo’o, le Directeur Général de Camair-Co, Ernest Dikoum, l’on pouvait reconnaitre le vice-président de l’Assemblée Nationale, Théodore Datouo, le PCA de Camair-Co, Mefiro Oumarou… Et le commerçant ou autre citoyen lambda (client potentiel) de la ville de Bafoussam dans tout ça alors ? Il n’a pas été pris en compte, encore moins les chefs traditionnels, dont l’influence auprès de leurs élites, est indubitable», souligne LNE.

Pourtant au cours de leurs interventions respectives, le MINTRANS et le DG de Camair-Co ont fait savoir que la réouverture de l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum est une bonne opportunité pour les hommes d’affaires et autres commerçants.

Par ailleurs, des habitants de Bafoussam ont posé un problème de fret. «Quand les gens viennent dans la Région de l’Ouest, ils souhaitent se ravitailler en vivres, afin de faire des économies au regard de la cherté de ces vivres à Douala et Yaoundé», fait observer un habitant. «Beaucoup de commerçants viennent s’approvisionner à l’Ouest, mais avant d’arriver dans les villes où ils vont écouler leurs marchandises, une bonne quantité est avariée au cours du voyage par route. Si Camair-Co ne peut pas résoudre ce problème, ça ne vaut pas la peine», renchérit un autre.

Le souci est d’autant plus sérieux que chaque passager, selon des informations de LNE, aura droit à 15kg seulement de bagages.

Auteur: Jean-Marie NKOUSSA