Les sécessionnistes désormais encadrés par des conseillers militaires

Armée Ambazonie Conseil.png Les attaques sécessionnistes sont de plus en plus récurrentes dans les regions anglophones

Tue, 2 Oct 2018 Source: Didier BALEBA

Depuis quatre ans, le Cameroun qui était jusque-là un havre de paix, subit de plein fouet toutes sortes de velléités agressives. Mais au fur et à mesure que ses forces de défense détricotent les basses besognes, d’autres menaces s’ajoutent, comme si elles étaient programmées et s’accumulaient pour faire céder la résilience sécuritaire du Cameroun.

La menace Boko Haram rappelait aux forces de défense, les mauvais souvenirs de la guerre qui éclata 25 ans plus tôt, sous la forme d’un différend transfrontalier avec le Nigéria. Boko Haram qui se présentait comme un groupe terroriste famélique avait réussi à se structurer en une véritable force de frappe, désarmant les troupes gouvernementales nigérianes et sévissant sur tout le corridor Nord-Est du Nigéria. En quête d’une profondeur stratégique, le Cameroun devait constituer dans les plans de Boko Haram, un objectif majeur.

Le Cameroun devait supporter seul le combat au début de cette guerre, avant que la Force multinationale mixte se consolide. Le combat se soldant à la faveur des Forces de Défense, on eût cru s’attendre à un répit, mais la région de l’Est sonnait déjà l’alerte, notre pays faisant face alternativement aux menées des braconniers lourdement armés, et celles des combattants rebelles de la crise centrafricaine.

Quel concours malheureux de circonstances pouvait s’abattre sur le même pays qui se battait corps et arme pour garder le verrou sécuritaire de la sous-région fermé. Des efforts qu’il a fallu également déplacer vers la dorsale Atlantique, envahie par les pirates et les rebelles du Mouvement d’émancipation pour de delta du Niger. Ces menaces étaient en cours de résolution quand la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’est déclenchée.

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Les stratégistes honnêtes ont bien décelé la gradation de la menace, car au lendemain des revendications corporatistes, rien n’a expliqué le basculement aussi rapide et radical dans le combat armé. Les combattants irrédentistes avaient déjà préparé leur concept opérationnel depuis longtemps. L’on se souvient qu’au moment de l’escalade, les forces de défense avaient interpellé un ancien marine d’origine camerounaise qui avait pris sa retraite aux États-Unis, qui lors de son arrestation, avait promis une riposte des plus farouches, disant aux forces de défense « qu’elles auront besoin de beaucoup de munitions ».

Sur le théâtre de ces opérations, l’on a remarqué que des ordres de conduite étaient donnés aux combattants sécessionnistes dans une logique stratégique qui s’oppose permanemment aux centres de gravité des forces de défense. Plusieurs médias ont mené des enquêtes et ont décelé que les ambazoniens étaient encadrés par des conseillers militaires avec une ligne logistique assise. Il s’agit de la plus grande conspiration que le Cameroun n’ait jamais connue.

Par ailleurs, il est surprenant d’écouter la virulence des critiques qui ont été proférées à l’endroit des forces de défense, sans aucun ménagement diplomatique quelquefois. La vérité à triomphé et le Cameroun a su prendre la mesure de cette menace qu’elle a réduite, malgré l’enchevêtrement de surprises. La conspiration contre le Cameroun n’est pas une paranoïa, ou une vue de l’esprit.

Elle se traduit par une suite d’évènements qui ne sont pas le fait du hasard, tout comme la superposition de réponses opérationnelles pour atteindre l’effet final recherché qui semblent être pour le moins, la signature de quelques badauds anesthésiés par des psychotropes. Cette méthode s’appelle en stratégie militaire, une conduite des opérations. Avec les séparatistes qui commencent à prendre raison, des vérités vont être dévoilées, et les surprises les plus inattendues.

Auteur: Didier BALEBA